On aura tout vu dans le pays de Fatshi Béton où il ne se passe plus un jour sans un bon coup de buzz retransmis à travers les réseaux sociaux. De ces buzz, les policiers de roulage sont devenus des stars avec plusieurs illustrations qui cachent mal les griefs que ne cessent d’occasionner les éléments de ce corps de honte de l’administration publique.
Comme si la punition affligée aux policiers de la garde rapprochée de l’ancien vice président de l’Assemblée nationale, Jean Marc Kabund, ne suffisait pas, eux qui avaient osé s’apprendre à un élément des Fardc de l’unité spéciale du chef de l’état, trois policiers de roulage ont tenté de saisir une arme que portait un élément des Fardc en tenue militaire. Comme on peut le voir sur la vidéo, l’infortuné s’est battu comme un diable dans le bénitier pour garder son outil de service.
Secondé par l’un de ses proches en tenue civile, la bagarre s’est avérée très âpre jusqu’à couper le souffle aux trois policiers de roulage dont l’un, malmené par l’homme en tenue civile, a perdu connaissance. Ce dernier n’a pas résisté à l’enchaînement des coups qui provenaient de son adversaire, visiblement, poids plume dont les coups rappellent le champion du monde le plus célèbre de toutes les générations Cassius Clays.
Ces pratiques tant décriées et dénoncées plusieurs fois n’ont pas attirées l’attention des autorités qui semblent se complaire, car ayant un quota en somme d’argent chaque week-end qui doit venir de chaque corps de la police dont celui de roulage :
» Ici, il n’y a pas présidence, primaturre, Assemblée nationale, sénat ou autres autorités de l’état. Tout le monde doit payer », confie un officier de police trouvé au bureau de la police de roulage sur le boulevard du 30 juin.
Sam Nzita
