Revue du vendredi 23 décembre.

Plusieurs journaux parus ce vendredi 23 décembre 2022 reviennent sur la situation sécuritaire qui sévi dans la partie EST de la RDC,et surtout l’occupation de Bunagana par les éléments du M23.

Actualité.cd ouvre le bal en notant que le M23 a annoncé qu’il va se retirer de Kibumba, à une vingtaine de kilomètres de Goma (Nord-Kivu) dès ce mercredi. Une cérémonie de remise « desdites positions » à la force régionale de l’EAC est prévue à 11H00 à Kibumba et les journalistes y sont conviée.
« Ce geste de bonne volonté fait au nom de la paix, s’inscrit parmi les recommandations issue du Mini Sommet des Chefs d’Etat tenu à Luanda, en Angola le 23 Novembre 2022. Nous espérons que le Gouvernement de Kinshasa saisira cette opportunité avec deux mains et travaillera également pour instaurer la paix dans notre pays », dit le mouvement dans un communiqué.

Radio Okapi.net de son côté rajoute que des sources de sécurité dans les hauts plateaux du territoire de Fizi, dans la province du Sud-Kivu, annoncent la reprise de la localité de Bijabo par les forces conjointes EAC-FARDC.
Depuis le weekend dernier, le bastion des combattants Twirwaneho commandés par le colonel déserteur Michel Makanika est tombé sous le contrôle de la force régionale sans affrontements. Tous les combattants ayant déjà quitté leur fief dans cette forêt de Bijabo, ont détalé devant la progression de la force opérationnelle EAC-FARDC dans les zones de Nyamara, Kamombo et Bijabo.

La Prospérité note que le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya interpelle les politiques à accompagner l’opération d’enrôlement des électeurs qui débute ce 24 décembre. Il exprime la volonté du gouvernement pour que ces élections se tiennent dans les délais, parce que le pays a connu des cas de glissement. Pour ce membre du gouvernement, note ce portail, le glissement ne serait pas une bonne chose pendant que le gouvernement entend consolider le processus électoral. Et c’est dans ce cadre, souligne ce portail, Patrick Muyaya interpelle la classe politique d’accompagner le processus d’enrôlement, qui commence déjà ce 24 décembre. « Je pense que le président de la République procédera au lancement à partir de la province de l’Equateur. Et cela va aller dans toutes les aires opérationnelles. On dit que ça ne sera pas possible d’enrôler, mais aujourd’hui, vous savez qu’il y a des moyens technologiques qui permettent de faire un peu plus vite certaines choses. Nous, nous sommes optimistes, nous ferons notre part pour que ces élections se tiennent dans les délais », assure-t-iI, précise le journal La Prospérité.

Forum des AS titre en sa Une : « Enrôlement des électeurs : l’Eglise catholique s’implique ». Ce quotidien fait savoir que la Centrale électorale a l’assurance et l’adhésion de l’Eglise catholique. « Nous nous engageons à sensibiliser la population et lui dire que protéger son vote est bien possible. L’actuel bureau de la CENI compte faire les choses autrement, car les élections sont un enjeu de taille pour le développement et l’avenir du pays », a déclaré Mgr Donatien Nshole, repris dans les colonnes de ce tabloïd. C’était au terme des échanges organisés le mardi 20 décembre au Centre interdiocésain, siège de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), avec le 2ème Vice-président de la CENI, Didi Manara.

De son côté, La Tempête des tropiques s’intéresse à la Ligue congolaise pour la paix, les droits de l’homme et les élections (LICOPADEL) qui a formé une équipe de 30 « observateurs à long terme » pour suivre, attentivement toutes les étapes du processus électoral. Ces observateurs seront déployés en provinces, particulièrement à Kinshasa, au Kongo Central, Kwango, Kwilu, Kasaï Central et Equateur, où ils vont observer l’opération d’identification des électeurs qui sera incessamment lancées par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Ensuite, poursuit ce quotidien, la LICOPADEL va former une autre équipe d’observateurs à court terme qui auront mandat de surveiller une seule opération électorale.

Radio Okapi.net informe de son côté que Martin Fayulu estime qu’il est impossible de commencer l’enrôlement dans le Grand Bandundu compte tenu de l’insécurité qui a secoué le territoire de Kwamouth. Il l’ déclaré au cours d’une conférence débat animée le jeudi 22 décembre à Kinshasa sous le thème « Première étape de l’opérationnalisation de la tricherie électorale en 2023 ».
Au cours de cette conférence, le coordonnateur de la plateforme Lamuka, a dénoncé la surestimation des électeurs dans certains espaces et leur sous-estimation dans d’autres provinces.

Forum des As signale également qu’au cours d’un méga meeting ténu le mercredi dernier à Mbandaka, le premier des Congolais a invité la population à s’enrôler massivement. Et par la suite, il a annoncé qu’il va s’enrôler, le samedi 24 décembre, ici à Mbandaka.
Rappelons que le Président de la République est le seul Congolais ayant comme circonscription électorale l’ensemble du territoire naturel.

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