Revue du vendredi 22 septembre

Les médias congolais sont revenus sur les éloges du chef de l’état Félix Tshisekedi à Jules Alingete, le Directeur général de l’inspection générale des finances, lors de du déjeuner de presse tenue à New York. Ouragan rapporte qu’évoquant son bilan économique devant les journalistes internationaux réunis le 19 septembre à New York, aux États-Unis, Félix Tshisekedi est revenu sur la revisitation du contrat chinois. Séduit par le travail abattu par le gendarme des finances publiques, le président de la République a rappelé que l’Inspection générale des finances « est tenue et dirigée par un homme très brillant, Jules Alingete». Un fait rare pour être souligné. Et à Forum des As d’enfoncer les clous en ces termes :

Que les qualités professionnelles d’un fonctionnaire aient été évoquées publiquement par le premier des Congolais dans un milieu sélect que cette rencontre des hommes des médias internationaux constitue un fait qui sort de l’ordinaire. Donc un fait suffisamment rare pour être souligné.

Ce quotidien rapporte aussi qu’en effet, depuis 2020, année que Félix Tshisekedi a revalorisé ce service de l’Etat en lui redonnant ses lettres de noblesses, l’IGF est à l’avant-plan dans la lutte contre la corruption en République démocratique du Congo. Avec, à son actif, plusieurs rapports éloquents qui valorisent ce service public attaché à la présidence de la République. Le travail de l’IGF est si retentissant qu’il suscite à la fois admiration, mais surtout peur, angoisse auprès de toute entreprise publique où les hommes de Jules Alingete ont eu à fouiner leur nez.

Congo nouveau revient sur le même sujet en soulignant les propos du chef de l’état au déjeuner de presse de New York :

« Nous voulons un partenariat qui soit gagnant-gagnant, win-win. Jusqu’ici, nous avons constaté, et je ne suis pas le seul à le dire, j’ai parlé de l’Inspection générale des finances, qui est tenue et dirigée par un homme très brillant, Jules Alingete, pour ne pas le citer, qui a fait le constat que, depuis que nous avons contracté cette entente avec les Chinois, les entreprises chinoises ont gagné près de 10 milliards de dollars et la RDC même pas 1 milliard. C’est vraiment disproportionné comme partenariat et il fallait donc le rééquilibrer », rappelle Fatshi qui indique que lors de son dernier voyage en Chine, cette question a été discuté.

« Nous avons été heureux de constater que nos partenaires chinois étaient disposés à nous écouter et ont compris que la RDC avait raison de regarder les choses de cette manière. Ils ont fait un constat malheureux que, jusque-là et malheureusement, avant nous, il n’y avait pas ce genre de considération. Donc c’était pas eux de faire le travail de la RDC à la place des Congolais. Voilà pourquoi ils ont été enthousiasmés par la proposition de la RDC de revoir ce partenariat dans le but de faire gagner aussi la République Démocratique du Congo. Et nous sommes repartis dans une nouvelle aventure, cette fois-ci pour ne pas laisser un des partenaires frustré», a déclaré Félix Tshisekedi ».

Un autre sujet qui a interressé les médias congolais est le dossier de l’homme d’affaires Belge Philippe de Moerloose. Le site d’information Scooprdc.net signe Mauvaise exécution du contrat PVA : le Belge Philippe de Moerloose sommé de restituer les fonds ! Et il précise ce qui suit:

« Pataugeage du PVA : Le Belge Philippe de Moerloose, candidat à des poursuites judiciaires ! », titrait Scooprdc.net le 27 juillet dernier pour montrer comment ce Belge, à travers un contrat léonin, a roulé l’Etat congolais bien évidemment avec la complicité de certains dignitaires de l’ancien régime, dans le Programme volontariste agricole. Le média en ligne revient à la charge cette fois-ci avec la sommation faite à la société du Belge pour restituer au Trésor public congolais les fonds pour non exécution correcte du contrat.

En effet, pour 139,7 millions USD, Philippe de Moerloose avait gagné de la façon dont les Congolais ignorent, un marché de fourniture des équipements agricoles (tracteurs, moissonneuses battantes, semoirs…), des usines et des intrants dans tous les six sites du PVA, notamment Mongata à Kinshasa, Nkudi au Kongo central, Lubondayi au Kasaï central, Nkuadi au Kasaï oriental, Ruzizi au Sud-Kivu et Sakadi dans le Haut-Lomami en vue de la création d’une chaine de valeur intégrée.

Et Ouragan de reprendre ces propos du ministre de l’agriculture José Mpanda:

Je tiens à vous exprimer mon indignation quant au constat amer fait sur l’avancement des travaux de conciliation et le paiement des frais de douane afin de libérer le matériel bloqué à Lubumbashi, Uvira et Kinshasa », peut-on lire dans cette lettre de mise en demeure de Me José Mpanda qui a fait remarquer au représentant de la société DEM que sa résistance à s’acquitter desdits frais auprès de l’agence en douane est inexplicable et inacceptable. Pour non-exécution, correction du contrat, le ministre réclame le remboursement au Trésor public après conciliation des comptes des fonds déjà perçus par le Belge pour ce marché.

Il y a lieu de noter qu’au niveau de la coordination du PVA, l’on déplore non seulement la qualité moins supérieure des équipements jusque-là livrés par DEM, mais aussi la surfacturation de ces derniers.

La mise en garde de Jules Alingete au premier ministre Sama Lukonde sur les avantages démesurés des mandataires publics a interressé, particulièrement, Ouragan de ce vendredi 22 septembre qui signe Avantages exagérés des mandataires, le veto d’Alingete met Sama devant ses responsabilités

Ils se sont octroyés des revenus des stars de foot, les mandataires des entreprises publiques se heurtent au niet de Jules Alingete.

Ouragan FM donne plus des détails en des termes clairs en précisant que Certes, ces rémunérations découlent des arrêtés ministériels et/ou des Assemblées générales ordinaires, mais le chef de service de l’Inspection générale des finances (IGF) y a décelé des faisceaux d’indices des sinécures, de complaisance voire de dol dans des montants fixés en faveur du PCA, du DG… . Pourtant, le décret du Premier ministre du 12 avril 2023 portant statut des mandataires publics dans les établissements publics en République démocratique du Congo accorde certes des droits et avantages sociaux aux mandataires non actifs et actifs, mais pas une telle exagération.

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