Revue du mercredi 27 avril

Procès Chebeya. Le Premier Président de la Haute cour militaire a ordonné hier mardi le report du prononcé de l’arrêt sur l’assassinat des défenseurs des droits de l’homme Floribert Chebeya et Fidèle Bazana. L’ordonnance du premier président de la Haute militaire, consultée par « RADIOOKAPI.NET », justifie ce report par le déplacement d’un juge de carrière pour raison considérée « impérieuse » de service et à l’indisponibilité d’un juge assesseur. 

L’affaire, rappelle « MEDIA CONGO », avait été prise en délibérée depuis le 14 avril dernier, au terme de l’instruction sur l’infraction de désertion simple mise à charge du prévenu Paul Mwilambwe. 

Affaire Kalev, Jean-Claude Muyambo et consorts déboutés par la Cour de cassation. Par son arrêt rendu le 20 Avril dernier, « FORUM DES AS » nous apprend que la plus haute juridiction de l’ordre judiciaire n’a pas accédé à la demande du bâtonnier Jean-Claude Muyambo et consorts de changer de juridiction dans cette affaire de prétendus tortures. 

En allant devant la cour de cassation, « AFRICANEWS » indique les « plaignants – victimes », Jean-Claude Muyambo et consorts espéraient bénéficier de la bienveillance des juges qui, eux, ont préféré faire triompher la justice, celle-là qui élève une nation. 

Abordant le même sujet, « LA PROSPERITE » rappelle que les « plaignants – victimes » ont porté plainte devant la justice Congolaise contre Kalev Mutond. Ils l’accusent notamment d’arrestations arbitraires, de tortures, de traitements inhumains et dégradations, de tentative d’empoisonnement et de tentative d’assassinat au moment où il assumait encore ses dernières fonctions officielles.   

A Mbandaka, « DEPECHE.CD » nous apprend que le Tribunal militaire de garnison a condamné l’agent de police, Iyele Bolenge Sébastien à dix ans de servitude pénale pour violation de consigne et à perpétuité pour double meurtre de l’étudiant Freddy Bomame de l’ISTA – Mbandaka et de l’officier de la police David Muya, lors des échauffourées entre les éléments de la police et les étudiants qui protestaient contre l’augmentation des frais académiques en date du 12 avril dernier.

Félix Tshisekedi attendu ce mercredi à Lubumbashi. L’annonce, rapporte « 7SUR7.CD », a été faite hier mardi par le chef de l’exécutif provincial lors du conseil provincial des ministres. 

Sur place dans la capitale cuprifère, précise « ACTUALITE.CD », le Président de la République va notamment procéder à la clôture des assises qui réunissent depuis vendredi dernier les communautés Kasaiennes et Katangaises sur les relations inter provinciales lancées par le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde. 

Dans une interview accordée à « FRANCE 24 » et « RFI », le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a affirmé que les élections générales auront bel et bien lieu comme prévu en 2023, rejetant les soupçons de glissement du calendrier électoral. 

Un groupe de députés nationaux, membres du FCC ont pris part hier mardi au débat sur la réforme de la loi électorale. Il s’agit notamment, selon « ACTUALITE.CD », des députés Adolphe Lumanu, Josué Mufula, Alphanie Matchoza ou encore Ida Kitwa. Ce retour à la plénière a été saluée par Christophe Mboso, Président de la chambre basse du parlement, qui les a qualifiés de « véritables républicains ». 

A l’issue du débat-général sur la proposition de la loi électorale, le Président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, relayé par « L’AVENIR » a fait le décompte de 90 intervenants. Les co-auteurs de la proposition de loi, soit le G13, ont sollicité 72 heures pour rencontrer les préoccupations soulevées par leurs collègues députés autour de ce texte majeur qui organise les scrutins en RDC. 

Toujours à l’Assemblée nationale, sauf imprévu, le calendrier électoral, prévoit l’élection et l’installation du premier vice-président de la chambre basse du parlement ce mercredi. Un seul candidat, rappelle « MEDIA CONGO » est en lice pour la succession de Jean-Marc Kabund. Il s’agit d’André Mbata, qui considère ce poste comme une lourde responsabilité.   

Et puis ces accusations des mandataires publics qui sont privés d’émolument. Ils accusent l’ANEP en collusion avec l’IGF. A en croire « THE POST », certains administrateurs, les émoluments des PCA, des administrateurs non actifs n’ont pas été payés. L’IGF serait à la base de cette privation des droits imposés à ces mandataires publics. Avec la complicité de l’ANEP, souligne ce journal.   

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