Revue du mardi 18 avril.

Plusieurs journaux parus ce mardi 18 avril 2023 reviennent sur la récente déclaration du président rwandais,Paul Kagame pendant son séjour au Bénin le weekend dernier.

ACP signe que les mouvements terroristes M23 et CODECO opérant dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) sont exclus du processus de paix de Naïrobi 4 qui débute mardi, a déclaré lundi le porte-parole du gouvernement, dans un briefing à Goma, au Nord-Kivu.
« Comme CODECO comme M23, ils sont exclus automatiquement du processus de Naïrobi 4 qui va commencer demain », a tranché Patrick Muyaya, face à la presse.
« Dans le cadre de la feuille de route de Luanda, il a été convenu qu’il devait y avoir un cessez-le-feu reposant sur les quatre étapes qui sont le cessez-le-feu, le retrait des zones occupées, le cantonnement puis la démobilisation », a rappelé le ministre de la Communication, réitérant à cette occasion, la position de son gouvernement « de ne pas négocier avec les terroristes du M23, appuyé par le Rwanda ».
Patrick Muyaya a également fait savoir qu’outre les fronts militaires et diplomatiques, la RDC s’apprête à déclencher le front judiciaire « car les graves crimes perpétrés par les rebelles ne resteront pas impunis ».

7sur7.cd rajoute sur les déclarations de Paul Kagame que gouvernement de la République démocratique du Congo n’est pas resté silencieux face à une « nouvelle provocation » du président rwandais Paul Kagame.
Dans son briefing hebdomadaire tenu cette fois à Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu dans l’est du pays ce lundi 17 avril 2023, Patrick Muyaya, ministre congolais de la communication et porte-parole du gouvernement a recadré le président rwandais pour ses propos tenus au Bénin.
« Il a un peu perdu la boussole, il y a quelques mois il parlait de la traque des FDLR, puis on a dit qu’il y a un discours de haine, un moment on il a dit qu’on ne veut pas récupérer les réfugiés congolais qui sont au Rwanda et maintenant depuis quelque temps nous observons ce discours qui tend à commencer à parler des frontières », a déclaré le ministre Patrick Muyaya.

Forum des As indique :C’est lui qui est à la base de l’insécurité dans l’Est de la RDC », a accusé le porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, au cours du briefing de presse tenu hier à Goma.
Pour le Pr Isidore Ndaywel, « Paul Kagamé se dévoile. Les propos du président rwandais montrent à la face du monde les raisons de la guerre que son pays fait à la RDC ».
Le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, est revenu hier lundi 17 avril, lors du briefing de presse tenu à Goma, sur les propos du président Paul Kagame qui a prétendu qu’une partie des terres du Rwanda était cédée à la RDC. Face aux médias de la ville volcanique, le porte-parole du Gouvernement congolais, verbe haut, a affirmé que le chef de l’Etat rwandais est responsable de l’insécurité dans l’Est du pays. Pour Muyaya, les déclarations de Paul Kagame, remettant en cause les frontières de l’Afrique, participent à sa «stratégie de manipulations habituelles».
Le porte-parole du gouvernement invite Paul Kagame à s’assumer, en tant que signataire de la feuille de route du processus de Luanda, lui demandant, au passage, de consulter les ouvrages sur les frontières de la République démocratique du Congo et d’interroger la Belgique, pays colonisateur de la RDC.

Journal Le Potentiel déclare que  » Une partie du Rwanda a été donnée au Congo et à l’Ouganda ».

Cette déclaration de Paul Kagame s’exprimant à l’occasion d’un séjour au Bénin,au cours d’une conférence de presse organisée 15 avril 2023 au palais présidentiel, traduit sa méconnaissance de l’histoire coloniale et concernant son propre pays.Mais au-delà,la compréhension claire est que le dictateur rwandais procède à une nouvelle provocation.Et Kinshasa n’entend en aucun cas le laisser faire.

Radio okapi.net notifie que « La coalition Lamuka confirme que le président élu, Martin Fayulu, demeure son candidat unique à la présidentielle de 2023 », a déclaré lundi 17 avril, Prince Epenge, porte-parole de cette plateforme de l’opposition. Il démentait ainsi l’information rapportée par la presse de Kinshasa, selon laquelle Martin Fayulu aurait renoncé à la présidentielle de 2023 pour soutenir la candidature de Moïse Katumbi.
Prince Epenge rappelle que dans la déclaration commune de quatre leaders de l’opposition signée à Lubumbashi, il n’est nullement question d’une candidature unique.

Médiacongo.net note pour sa part que Cinq leaders de l’opposition, tous des candidats déclarés à la prochaine élection présidentielle, se sont réunis vendredi 14 avril à Lubumbashi (Haut-Katanga). Il s’agit notamment de :

  1. Martin Fayulu de l’Ecidé
  2. Augustin Matata Ponyo de LGD
  3. Franck Diongo de MLP
  4. Delly Sesanga d’Envol
  5. Moise Katumbi d’Ensemble
    A l’issue de leurs assises, ils ont exigé notamment :
  6. l’audit externe des opérations d’enrôlement des électeurs en cours
  7. la désignation consensuelle des animateurs des organes de la CENI
  8. la révision de la loi électorale
  9. la recomposition de la Cour constitutionnelle.

Actualité.cd indique que quatre opposants, candidats déclarés à la présidentielle de décembre prochain en République démocratique du Congo, ont donné vendredi à Lubumbashi, grande ville du sud-est du pays, le signal de départ d’actions communes contre le pouvoir du président Félix Tshisekedi.
« Nous décidons d’unir nos idées et forces pour mener des actions communes en vue d’obtenir l’organisation dans les délais constitutionnels d’élections transparentes, impartiales, inclusives et apaisées », affirment les quatre hommes dans une déclaration commune.

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