Revue du lundi 09 janvier.

Plusieurs journaux parus ce lundi 09 janvier 2023 reviennent encore sur la situation sécuritaire dans la partie EST de la RDC et la relance de la MIBA.

ACP note que deux réunions de sécurité et de défense présidées successivement, vendredi à Kinshasa, par le Président Félix Tshisekedi, ont évalué les apports de la MONUSCO et de la Force régionale de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est (EAC) dans la situation en République démocratique du Congo.
« Il était question de discuter des missions respectives et/ou conjointes dans le cadre de la mission de la force régionale. Aujourd’hui, il était question de faire le point sur les relations entre le gouvernement et la mission onusienne suivant l’esprit de la résolution qui a été adoptée », a dit Patrick Muyaya, ministre de la Communication et des médias, dans un compte rendu fait à l’issue de la séance avec la mission onusienne.

Actualité.cd rajoute que « Dans cette résolution, il a été fait mention du plan de retrait de la MONUSCO. Il a été convenu que de manière générale, qu’il soit établi un cadre qui permettra des rencontres régulières entre la mission onusienne et le gouvernement ».
De son côté, Bintou Keita, cheffe de la MONUSCO, est revenue sur les actions de terrain consécutivement au mandat de la mission Onusienne et à son plan de retrait.

Toujours dans le même chapitre de la sécurité, Radio Okapi.net indique pour sa part que des témoins ont attesté, dimanche 8 janvier, que le M23 ne s’était pas encore retiré de Nyiragongo en dépit du déploiement de la force de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) dans ce territoire du Nord-Kivu.
Ces rebelles sont signalés notamment près de l’Hôpital général de référence de cette entité, plus précisément au centre de santé de Kingarame, où ils font soigner leurs blessés de guerre.
Selon les sources concordantes dans le territoire de Nyiragongo, ces assaillants occupent également le village Kiroje, un poste hospitalier du parc national des Virunga et la colline de Hewu.
Les mêmes sources affirment qu’ils ont nommé un nouveau chef qui, désormais, administre les groupements Kibumba et Buhumba.

Journal Le potentiel revient toujours dans le même chapitre et informe que dans son approche d’une “sécurité participative” qui appelle à l’implication des uns et des autres pour un retour définitif à la paix durable à Goma et partout au Nord-Kivu, le général major Bruno Mpezo Mbele, commandant de la 34ème région militaire met un accent sur trois approches essentielles pour matérialiser ce qui constitue son leitmotiv parmi lesquelles figure l’approche de la non stigmatisation des communautés.
Par cette approche, le commandant de la 34ème région militaire parle de l’influence des perceptions pour qu’aucune communauté ne se sente indexée comme étant à la base de l’insécurité.

Dans un autre chapitre,Forum des As titre à sa machette :Relance de la MIBA : il faut 453 millions USD.

La MIBA, société minière de diamants, peine à relancer ses activités. D’après le plan élaboré par le Comité de pilotage de la réforme des entreprises du portefeuille de l’Etat (COPIREP) à la demande du gouvernement, il faut une enveloppe de 453 millions pour redresser la Société minière de Bakwanga (Miba), presqu’en faillite. C’est ce qui ressort de l’atelier de restitution et de validation du plan de relance de cette société mixte tenu le 6 janvier à Kinshasa.
Sortir la Miba de son état comateux. C’est ce à quoi se sont attelées les différentes parties prenantes qu’un atelier a réunies à Kinshasa. Au terme de ce forum, un plan de relance de 453 millions à exécuter en 5 ans a été adopté et validé par les participants. Ce plan est accompagné d’un autre d’investissement de 161 millions de dollars à réaliser en 3 ans. Cette société a donc besoin des capitaux frais pour sa relance.

Politico.cd rajoute également que : »Inscrit dans la loi de finances 2022, le plan de relance de la Minière de Bakwanga (MiBA) évalué à quatre cent cinquante-trois (453) millions de dollars américains a été enfin validé vendredi 6 janvier 2023 au cours de l’atelier de restitution et de validation de ce document présidé par la ministre du Portefeuille, Adèle Kayinda, à Kinshasa, capitale de la RDC.
C’est depuis l’année dernière que les travaux de l’élaboration du plan de la relance de la MIBA ont été lancés par le Comité de pilotage de la réforme des entreprises du portefeuille de l’Etat (COPIREP), en collaboration avec le Conseil présidentiel de veille stratégique (CPVS) et le Conseil d’administration de cette entreprise minière de l’État.

7sur7.cd affirme que ce plan de relance de la MIBA est accompagné d’un plan d’investissement de 161 millions de dollars américains à exécuter en 3 ans, dont 35 millions USD en première année, a laissé entendre le COPIREP. La dernière mouture de ce plan sera soumise, dans 15 jours, à la ministre du Portefeuille qui, à son tour, la présentera au président de la République et au gouvernement.

Mediacongo.net conclu ce chapitre en mentionnant que depuis plus de 20 ans, la MIBA, la seule entreprise minière de l’espace Kasaï, connait des difficultés de fonctionnement à la suite du manque d’outil de production et de financement.

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