Régies financières : DGI et DGRAD, meilleures que la DGDA !

Les recettes attendues à la fin de ce mois d’avril en cours semblent très prometteuses.
Selon les informations par rapport à cet exercice, la progression vers 1 millions de dollars est évidente.
Cette prouesse est l’œuvre de la Direction générale des Impôts , DGI et de la Direction générale des Recettes Administratives et Domaniales, DGRAD.
La Direction générale des douanes et accises, DGDA, bat de l’aile en deçà de la moyenne avec une contre-performance de moins de 100% des assignations.
Cette situation est consécutive aux dirigeants de chacune de ces régies financières car il n’y a pas des mauvaises troupes mais il y a que des mauvais chefs.
Le cas de la DGDA décrié par plusieurs médias sur la gestion rocambolesque de l’actuel Directeur général fait, sensiblement, régresser les recettes de cette importante institution, la première avant l’arrivée de l’actuelle équipe.

La réalisation des contrats des performances en cours

Il faut rappeler que des contrats des performances étaient signés en janvier janvier 2022 devant le ministre des Finances Nicolas Kazadi sur la mobilisation des recettes.

La signature de ces contrats de performance visait

à consolider la tendance haussière de mobilisation des recettes amorcée en 2021 afin d’atteindre les prévisions des recettes votées dans la Loi de Finances 21/029 du 31 décembre 2021 pour l’exercice 2022 fixées à 14.755,9 Milliards CDF soit 7,1 milliards USD
: » L’atteinte de cet objectif de mobilisation des recettes constitue un vrai challenge à relever durant cette année, étant donné que les prévisions des recettes ont été fixées en une augmentation de 37% par rapport aux prévisions du budget rectificatif de l’année 2021 et en une hausse de 26% par rapport aux recettes réalisées durant la même année. Ces prévisions se ventilent de la manière suivante : 4.565,9 Mds CDF pour la DGDA soit 2,2 milliards USD, 7.254,9 Mds CDF pour la DGI soit 3,5 milliards USD et 2.935 Mds CDF pour la DGRAD soit 1,4 milliard USD. Cette signature des contrats de performance marquait l’entrée d’une quatrième structure à savoir le projet Gouvernance Financière qui implémente la chaine de la recette, en vue d’insister sur le rôle majeur de la digitalisation des procédures fiscales et non fiscales dans l’effort de mobilisation des recettes et d’en assurer un suivi rapproché « , rapportait le mardi 18 janvier 2021 le ministère des Finances.

Ainsi, pour atteindre ces objectifs des recettes, les parties s’étaient engagées à mettre en œuvre 98 activités supplémentaires, en plus de leurs activités courantes de gestion, découlant notamment des mesures d’accompagnement du budget : 34 par le Cabinet des Finances, 22 par la DGDA, 17 par la  DGI, 15 par la DGRAD et 9 par le Projet Gouvernance Financière. 

 » Les 43 indicateurs de performance identifiés l’an dernier ont été reconduits pour cette année 2022 afin d’enraciner la culture de travail axée sur la recherche de la performance à travers des indicateurs précis, chiffrés et évaluables pour chaque service opérationnel à travers le pays. Le principe d’une prime spéciale en cas de dépassement de ces assignations  avait été, réaffirmé, en vue de motiver le personnel « , précisait le ministère chapeauté par Nicolas Kazadi.

Sam Nzita

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