RDC : Tshopo, la prostituée !

Centre ville de Kisangani

L’autorité morale du parti Ensemble, Moïse Katumbi, séjourne depuis ce lundi 20 décembre où il a été reçu comme un vrai sauveur. Dans son adresse à la population Tshopolite le katangais a dit quelque chose qui a suscité un grand débat dans les réseaux sociaux et ,plus particulièrement dans ceux administrés par les boyomais. Moïse Katumbi a clairement déclaré :

« Kisangani c’est le Congo« .

Selon certains commentaires recueillis sur les réseaux sociaux, Moïse Katumbi rappelle aux boyomais ce qu’ils sont dans l’histoire politique de la République Démocratique du Congo : des vrais faiseurs des présidents de la République.

Prostituée par manque des leaders

Comme toute femme libre, sans conjoint, la province de la Tshopo, par manque des leaders, reçoit à bras ouverts tout politicien ambitieux de briguer un poste important sur le plan local comme national.

Si au niveau provincial, on peut évoquer quelques noms pour le poste de gouverneur à l’approche des élections régionales, eh bien, il est très difficile d’évoquer un nom d’un originaire de cette province au niveau national.

Pire encore, aucun parti politique sérieux n’est tenu par un Tshopolite. Les rares qui ont été créés sous forme des partis politiques malettes ont servi à placer des originaires d’autres provinces. Généralement, les tshopolites ont servi comme de marche pied permettant aux autres de se placer à la tête . La question de l’élève qui demande à son père

: » Papa, citez moi le nom d’un leader politique de la Tshopo? ». Le Père recherche encore et encore un leader.

Une hospitalité sans fondement

Les habitants de la ville de Kisangani et ses environs sont réputés très hospitaliers mis il y a lieu de se poser la question de savoir d’où provient cette qualité particulière quand l’on sait que les mêmes habitants se détestent pour ne pas se soutenir ?

Pour comprendre ce comportement, il faut revenir sur les rares associations qui ont réuni les ressortissants de cette province à Kinshasa comme Tout Boyoma, Alliance Boyomaise, pour ne citer que celles-là qui n’ont pas fait long feu.Trop des commérages,des quolibets pour des petits soucis de survie sans compter des calomnies auprès du président fondateur pour étouffer les autres.

De la responsabilité des intellectuels

La province de la Tshopo a eu la malchance de compter plus des diplômés d’université que des vrais intellectuels. Les rares qui ont occupé des postes importants au niveau national n’ont pas su les capitaliser pour le bien être de leurs frères et sœurs.

Un étudiant en sciences sociales à l’Unikin raconte qu’un de ses professeurs et originaire de la Tshopo, alors ancienne province orientale, nommé ministre de la santé, ne s’est pas gêné en déclarant dans l’auditoire :

 » Je ne sais même pas ce que l’on veut de moi comme ministre de la santé moi qui suis sociologue« !

C’est bien le prototype des intellectuels tshopolites qui s’engagent dans une affaire sans savoir ce qu’ils doivent faire. On les compte, malheureusement, nombreux dans le parti Ensemble de Moïse Katumbi qu’ils ont convaincu de lancer le parti dans la ville martyre. Le secrétaire général de ce parti, Dieudonné Bolengetenge a confirmé que l’ancien gouverneur du Katanga va beaucoup investir à Kisangani.

Tout compte fait, la Tshopo reste comme une prostituée en quête de partenaires. Elle est, ainsi, prête à recevoir toute la racaille de la République Démocratique du Congo faute d’un leadership fort.

Une nouvelle génération des tshopolites composée des jeunes qui se comptent déjà par milliers dans les partis de masse comme l’UNC de Vital Kamerhe, CNC de Pius Muabilu et autres sont appelés à sortir de ces sentiers battus par les vieux politiciens essoufflés et sauver cette province à mal de positionnement.

Sam Nzita

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