RDC : L’ancien vice-ministre des Hydrocarbures, Moussa Mondo, condamné à 20 ans de prison pour violences conjugales

Le Tribunal de Grande instance de Kinshasa/Gombe a rendu son verdict dans une affaire choquante de violences conjugales impliquant Moussa Mondo, ancien vice-ministre des Hydrocarbures.

Moussa Mondo a été condamné à 20 ans de servitude pénale principale pour coups et blessures ayant entraîné la mort de sa propre femme Alissa Kadidja de nationalité malgache.

Outre la peine de prison, Mondo a également été condamné à payer une amende d’un million de Francs Congolais. L’accusation soutient que Mondo aurait battu sa femme, ce qui a entamé la mort de cette dernière. Les images virales sur les réseaux sociaux montrent l’étendue des dommages subis par la victime.

Bien que Mondo ait nié les accusations et prétendu que sa femme est décédée des suites d’un cancer, le tribunal a suivi les preuves présentées devant lui et a pris cette décision.

Les sanctions contre cet ancien ministre des hydrocarbures ont floué de partout, après le décès de son épouse. Le lundi, son parti politique, PPRD, avait pris des mesures sévères en le suspendant temporairement de ses rangs. Cette décision, conforme aux principes démocratiques et respectueux des droits humains, montre clairement que les actes de violence domestique n’ont pas leur place dans la société congolaise.

Après son parti politique le PPRD, la communauté islamique chiite l’a suspendu de ses fonctions d’Imam le même jour.

Il lui a été interdit d’arborer les insignes religieux ou d’user du qualificatif d’imam, mais également de participer aux activités culturelles organisées par le Conseil islamique.

Le couple s’était rencontrée en Iran avant de venir s’installer à Kinshasa. Alissa Kadidja Rabakomalala aurait été victime de violences répétées avant son décès à l’hôpital. Les soupçons de féminicide ont pesé lourd sur l’accusé, soulignant l’importance de lutter contre toute forme de violence domestique.

Cette condamnation met en lumière l’importance cruciale de sensibiliser et de lutter activement contre les violences conjugales ainsi que celles contre la femme, tout en rappelant que personne n’est au-dessus de la loi, même pas les personnalités politiques de haut rang.

Glad NGANGA

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Verified by MonsterInsights