Massacre de Kisishe: les dénégations rwandaises sont en réalité un aveu ( une tribune de André Lite, Ministre honoraire des droits humains)

Enterrement des morts de Kishishe

Le massacre de Kisishe qui, d’après les autorités congolaises, a fait près de 300 morts (272 très exactement) « est une fabrication de Kinshasa » imputée au M23, a affirmé à AFP (Agence France Presse), le Porte-parole du gouvernement rwandais. « La réaction à l’emporte pièce du régime Kagame à ce sujet ressemble fort bien un aveu qui atteste,par contre, sa responsabilité ,ni moins, ni plus, », a rétorqué, pour sa part, André Lite, ancien Ministre .

« Prétendre que le Gouvernement congolais a fabriqué ce massacre imputé au M23, c’est une manière plausible pour ce responsable rwandais de reconnaître plutôt que c’est la soldatesque de son pays qui a perpétré ledit massacre et que le M23 n’est qu’un paravent dont se sert le régime rwandais », a vertement réagi André Lite, président du regroupement politique Alternance chrétienne pour le Congo ,en sigle « A. »

Veille recette

Et d’empoigner : Kagame et ceux qui l’entourent se distinguent par les mensonges et la ruse, pour les observateurs avertis comme moi ».
« Sinon, que dire des massacre de Kasika, Makobola, Kisangani, etc. », pointe-t-il.

Retour de manivelle

« Tôt ou tard, les dirigeants rwandais actuels répondront de ces crimes certainement. Malgré leurs dénégations, ils seront amenés, lorsque ça sera le moment, d’en payer le prix », prédit encore l’ancien Ministre.

L’Onu confirme…pourtant !

« Hormis l’Etat congolais, l’Onu, a-t-elle aussi confirmé un massacre fabriqué »,s’est -il interrogé ?
En effet, une enquête préliminaire du Bureau conjoint des Nations-unies aux droits de l’homme (BCNDUH) et de la Mission de l’Organisation des Nations-unies pour la stabilisation du Congo (Monusco) a établi le massacre, les 29 et 30 novembre 2022, d’au moins 131 civils congolais dans les villages de Kishishe et Bambo en territoire de Rutshuru (Nord-Kivu), par des combattants du M23.

À en croire toujours l’Onu, 102 hommes, 17 femmes et 12 enfants ont péri au cours de cette tuerie de masse qualifiée « d’actes de représailles contre les populations civiles ».

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