Kinshasa : l’école buissonnière favorise le recrutement des jeunes écolières pour le lesbiennage( enquêtes sur une jeunesse abandonnée)

Jeunes écolières de l’institut Notre Dame de Fatima sur l’avenue colonel Ebeya à Gombe

Il est ,désormais, très fréquent de trouver des jeunes écolières passer toutes les heures consacrées aux cours à l’extérieur de leur école jusqu’à la fin de la durée prévue. Ceux qui empruntent l’avenue colonel Ebeya dans la commune de la Gombe se sont bien rendus compte que des groupuscules des jeunes écolières en uniforme bleu et blanc traînent souvent dehors non loin de leur école, institut Notre Dame de Fatima, qui partage le même bâtiment que l’Ifasic.

L’une des élèves de 8eme secondaire approchée pour savoir pourquoi elles se retrouvaient là à cette heure a dit que c’est le directeur de discipline qui les a mis dehors pour être arrivées en retard.

Des proies faciles

Quand l’on essaie de faire quelques tours et l’on revient sur le lieu, l’on peut bien se rendre compte que ces jeunes écolières ne se gênent pas de se retrouver hors de l’école, devant les résidences de l’ex Onatra, au contraire, c’est des choses assez inimaginables qui se passent entre temps.

Souvent, ces jeunes adolescentes passent leur temps à commenter, smartphone à la main, les ébats sexuels retrouvés dans cet engin qualifié par les talibans de l’oeil du diable et certaines, encore gamines, essaient , dans cette ambiance, quelques mouvements de coups de hanche à la Mamou nationale.

Une echangeuse de monnaie trouvée à côté et en face d’une boîte de nuit réputée du quartier Golf qui fonctionne avec une terrasse sur la même avenue et non loin du lieu de rassemblement de ces écolières témoignage :

« wana bana te mpo makambo basalaka elekelaka biso. Mingi bayaka ko zuwa bango n’a ba lesbiennes n’a voiture, eza ba jeux n’a bango. Lobi soki oyé, oko kuta bango awa », pour dire que celles que vous prenez comme des mineures ne les sont plus car elles font des choses qui ne correspondent pas à leur âge. Certaines sont souvent ramenées par des lesbiennes et, si vous venez demain, vous les trouverez sur place. C’est dans leurs habitudes. Des mauvaises gamines.

L’uniforme bleu et blanc déshonorée

Des élèves finalistes exhibant du mapouka congolais après les épreuves d’Exetat 2020-2021

L’on se souviendra du scandale de sextape à couper le souffle qu’avait offert quelques élèves en uniforme à Kinshasa, lequel avait fait la une des journaux et envahis les réseaux sociaux. Sphynxrdc.com en avait fait échos jusqu’à attirer des nombreux lecteurs qui continuent à confondre ce médias en ligne à une agence de films pornos. Plusieurs individus ne cessent de demander ,en toute discrétion, les vidéos des jeunes finalistes en ébats sexuels et certains, à majorité des filles, ont même assuré leur candidature en démontrant de quoi elles étaient capables, une fois le contrat était signé comme actrice avec une moyenne d’âge de 23 ans.

Sauf que, souvent, la réponse donnée surprend nos jeunes talents en sexe:

 » désolé, nous ne sommes pas une agence des films pornos, mais bien, un site d’information générale. Merci de continuer à nous lire« .

Il n’est plus rare de voir des couples des jeunes élèves se balader à des heures tardives dans les rues de Kinshasa et en uniforme bleu et blanc.

Souvent, c’est le petit monsieur d’élève qui se charge du sac au dos sans gêne pour accompagner sa dulcinée vers sa destination. Et c’est au vu et au su de tout le monde.

Des élèves en mode coller-serrer

Un vieux, la soixantaine révolue, qui attendait son moyen de transport un jour au rond point Terminus à Lemba s’exclama:

 » n’a Bana ya kelasi mpe bakomi ba Ndumba ya pole pole boye? To loba mokili ekomi n’a suka. Baza n’a baboti te? Awa ba bandi n’a ba mbula moke boye mpo ba tikala n’a nini mikolo mikoya? » Pour dire: Même les jeunes élèves s’adonnent ouvertement à la prostitution ? Disons que c’est la fin du monde. Ils n’ont pas de parents? Qu’est ce qu’ils auront encore à donner puisqu’ils ont commencé aussi tôt ?

Les lieux de passe

un hôtel de fortune à feu à Mombele

Si quelques locaux dans certaines écoles peuvent servir de lieu de passe pour les jeunes amoureux d’élèves comme l’on a vu dans les vidéos réalisées par les élèves finalistes, eh bien, les petits coins de passe parsemés à travers les communes de Kinshasa et communément appelés » Kuzu », cachette, font l’affaire des jeunes tourtereaux.

Selon certains connaisseurs de terrain, les quartiers Mombele, Kapela, Kimbangu battent le record sans oublier les communes de Selembao, Bumbu, Makala. Mbuta Makiese, un garçon de chambre trouvé à Kimbangu déclare préférer la clientèle des jeunes élèves. A la question de savoir pourquoi, sans hésiter et un peu souriant mais sans gêne, ce dernier lâcha : » Ces enfants savent réchauffer un peu le couloir. C’est toujours mieux d’entendre des cris des jeunes filles que ces vieilles carottes qui nous laissent dans la morosité, ces amorphes de basala kala« .

Comme si ces révélations ne suffisaient pas, le « chairman », puisque c’est cela le surnom lui collé par les élèves qui le gâtent des boissons fortes pour ses loyaux services, confia d’être tombé du haut du toit où il devrait lorgner un jeune couple d’élèves puisque la fille était d’une beauté exceptionnelle et devrait venir d’une famille bourgeoise :

 » je n’ai jamais compris comment je me suis retrouvé entre les deux jeunes gens tous nus. Je crois avoir mis le pied sur un morceau de bois pourri. Depuis lors, je n’ose plus lorgner. Je me contente de mes petites conquêtes du quartier« .

Somme toute, au vu de ce tableau aussi sombre, il se pose un vrai problème de la responsabilité des parents et de l’état, pourquoi pas , de toute une société car, quand un enfant vient au monde, il doit être protégé par toute la communauté . On peut bien déduire que ces jeunes écolières ne sont pas suivies dans leurs familles respectives. Tout parent responsable devrait, au moins, demander à l’enfant ce qu’il a appris ou ce qui s’est passé à l’école. Il ne suffit pas d’inscrire l’enfant à l’école, lui doter de toutes les fournitures scolaires et le laisser se débrouiller seul comme c’est le cas aujourd’hui. Il faut souligner aussi que les réaménagements en série du calendrier scolaire et les grèves en cascade ont ouvert la porte à ces pratiques qui ne datent pas de longtemps. La facilité d’accès aux smartphones avec cette panoplie d’images virtuelles qu’ils ne cessent de proposer aux jeunes a accéléré cette dépravation des moeurs dans le chef de ces jeunes écolières qui ont banalisé le sexe en une pratique comme le sport.

Une jeune stagiaire de l’UPN qui devrait passer quelques jours de pratique dans une école à Kinshasa fut surprise par l’attitude réservée par d’autres élèves de 4e à leur collègue qu’ils ont isolé. La jeune étudiante poussa loin sa curiosité pour savoir ce qui se passait ,réellement, entre ces élèves. Pour y parvenir, elle se fit plus proche de la fille isolée mais la plus brillante de la salle. A sa question de savoir le pourquoi, lors des entretiens en aparté avec l’élève détestée par ses collègues, garçons comme filles, cette dernière lui confia que son seul problème est qu’elle est la seule à garder sa virginité. C’est ce qui justifie cette attitude. Les autres aimeraient que cette dernière rejoigne la cour des grands. Comme pour dire qu’à chaque règle, il ne manque pas d’exception.

Don Petit N’Kiar

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