Les juges de la cour constitutionnelle passeront au tirage au sort ce mardi 10 mai. Cette tâche qui tire sa quintessence de l’article 158 de la constitution qui traite sur le mandat des membres de la cour constitutionnelle arrive avec une année de retard causé par la démission de l’ancien premier juge président Benoît Lwamba. Cet exercice est notamment conforme à loi portant organisation des membres de cette même cour.
Parmi les juges concernés figurent aussi le nouveau président Dieudonné Kaluba ainsi que deux autres juges à savoir Ubulu et Kilomba. Ces derniers ont toujours la possibilité d’être réélus par les pairs.
Selon certaines indiscrétions, c’est l’actuel président de cette cour , Dieudonné Kaluba qui est visé. Son arrêt dans le dossier Matata l’a éloigné du palais. Il est désormais l’homme à abattre. Son attachement à la science ne plaît pas aux autres.
Cette thèse est soutenue par un article de Jeune Afrique de ce mardi 10 mai qui écrit, in extenso, ceci:
Selon les informations de JA, le président congolais a demandé la nomination d’un nouveau président de la Cour constitutionnelle, rouage essentiel du prochain processus électoral. Un remaniement inattendu…
Et au très sérieux magazine de poursuivre:
Selon un document signé par son greffier en chef, l’audience prévue ce 10 mai pour le tirage au sort des nouveaux magistrats est convoquée suite à des instructions données par Félix Tshisekedi, via une lettre de son directeur de cabinet, Guylain Nyembo, datée du 6 mai 2022.
Selon plusieurs sources au sein de la plus haute juridiction, et de l’entourage du chef de l’État, ce dernier a demandé le remplacement de Dieudonné Kaluba. « Si le président en vient à prendre une telle décision, c’est que la confiance a été rompue », commente un proche.
Le suspense ne fait que commencer au pays de Kabila à quelques mois des élections prévues en décembre 2023.
Sam Nzita
