Échos des partis politiques : Mpasa totalise déjà une année !

Président de Mpasa entouré de deux cadres dont le SG à gauche

Le parti politique « Mouvement des Patriotes pour l’Action Sociale Africaine », Mpasa en sigle, vient de totaliser une année.

C’est pourquoi, le Président national de ce jeune parti, Me Dodo Issanda Lutombo,a animé un point de presse sur le fonctionnement de son parti et les questions brulantes de l’heure ce samedi 3 septembre .

Un parti bien répertorié

Projet de société

Implanté il y a une année à travers le territoire national dans 17 provinces sur les 26 que compte la République démocratique du Congo, le parti cher à Me Dodo Issanda est, officiellement, reconnu par le Ministère de l’intérieur. Il vient d’avoir aussi son projet de société et son règlement intérieur mis à la disposition de ses membres.

Vue des participants

Le secrétaire général du parti, Jean Louis Masimango, a souligné que le Mpasa est déterminé à conquérir le pouvoir d’ici 2023.

Bilan mitigé des warriors

Très préoccupé par l’instabilité du pays

S’étant volontiers livré au jeu des questions et réponses de la presse, le président Dodo Issanda Lutombo a brossé un tableau très sombre de la situation actuelle du pays et sur tout le plan.

Une interprétation de la classe politique

Ce juriste n’a pas mâché des mots pour fustiger le programme du gouvernement de Sama Lukonde qui n’a pas atteint ses assignations:

 » Le gouvernement Sama Lukonde doit démissionner« , a-t-il dit.

En vrai homme politique, ce dernier a ramassé toutes les questions en rapport avec tous les secteurs de la vie dont la sécurité, le social, l’économie, la politique,etc.

Sur le plan sécuritaire, l’initiateur de ce parti reste préoccupé par la situation à l’est et plus particulièrement à Bunagana. Pour lui, l’état congolais devrait se passer de la question d’embargo et se procurer des armes, afin de reconquérir cette partie de la République. Quant à la pression contre la Monusco, ce vaillant congolais estime que son parti est derrière la pression populaire et appelle les casques bleus à quitter le pays.

Me Dodo n’est pas resté indifférent quant à la dégradation du panier de la ménagère qui a atteint son niveau le plus bas, le congolais moyen vivant avec moins de 1$ par jour. Mpasa condamne aussi l’enrichissement illicite des députés nationaux qui touchent jusqu’à 21000 dollars:

 » En chine, le député national n’est pas payé, en France, le président Macron touche 8500$ mais dans un état aussi pauvre , un député national s’en sort avec 21.000$, c’est inconcevable« .

Ramassant l’IGF, Me Dodo Issanda n’a pas manqué l’occasion de rappeler à Jules Alingete de revenir sur les missions lui assignées par la présidence de la République et de ne pas se mêler de la gestion des entreprises publiques de l’état comme c’est le cas aujourd’hui dans des entreprises ciblées.

In fine, le président de MPasa estime qu’il est temps de libérer le pays d’un régime qui n’a pas répondu aux attentes du peuple

 » tout régime a comme mission de servir le peuple et si ce n’est pas le cas, il doit dégager« .

Le Mpasa soutient la Russie comme le peuple congolais l’a exprimé devant l’injustice des États Unis :

 » Mpasa soutient la Russie pour changer la marche du monde« .

Qui est Me Dodo Issanda Mutondo?

Me Dodo Issanda Mutondo, Président national de Mpasa

Originaire du Territoire de Shabunda, Province du Sud-Kivu ; Me Dodo Issanda Mutondo est marié et père de Famille. Il obtient son diplôme d’Etat au Collège de l’ENANO de Kindu, Humanité Littéraire.

Il est un ancien de la Faculté de Droit de l’Université de Kinshasa avec un Diplôme de Licence en Droit .

Il a aussi un diplôme de l’Académie Diplomatique Congolaise ; un diplôme de l’Ecole de Formation sur les résolutions des Conflits à Paris France.

Il a été intégré dans le Corps des diplomates de la RDC depuis 2003 ;conseiller Juridique au Ministère de la Fonction Publique de 2013-2015 ; Directeur Juridique à la Société SHENIMED ; Avocat au Barreau de Kinshasa/Gombe depuis 2001 à ce jour ;

et propriétaire Gérant du Cabinet d’Avocats, ISSANDA LAW Office.

Sur la plan politique, Me Dodo Issanda Mutondo est Président Fondateur et Autorité Morale de Mpasa.

En ce jour, ce parti qui veut faire la politique autrement compte 500.000 membres dans les 17 sur les 26 provinces avec de plus en plus d’adhésions massives des membres à travers les 145 territoires que compte la République démocratique du Congo.

Le secrétaire général de ce parti, Jean Louis Masimango, a souligné qu’une session de formation idéologique est prévue d’ici le mois d’octobre prochain.

Intervention du Président Dodo Issanda

  1. Camarades du Directoire du Parti,
  2. Camarades membres du Parti,
  3. Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs de la presse Bonjour !

En séjour commémoratif d’une année d’existence de notre Parti, nous avons voulu vous inviter prendre part à cette célébration et écouter la position du Mouvement des Patriotes pour l’Action Sociale Africaine dont nous avons la responsabilité de diriger afin que nous nous prononcions sur les questions d’actualité politique auxquels est confronté en ce jour la République Démocratique du Congo.

Ainsi, le point de presse pour lequel vous êtes conviez et présent dans cette salle de réunion de l’Hôtel Gracia dans la Commune de Bandalungwa, porte essentiellement sur le point d’actualité suivant :

  • La question économique et sociale ;
  • La question politico-sécuritaire.
  1. La question économique et sociale

La République Démocratique du Congo, depuis l’avènement de l’alternance politique pacifique et civilisée entre le Président sortant aujourd’hui Sénateur à vie et le Président entrant en fonction Chef de l’Etat, il faut retenir que la question économique  la substance existentielle d’un Etat qui réside dans sa capacité de production et non espérée au don de la communauté internationale, des organisation régionales et sous régionales ;

L’assainissement de climat des affaires qui cissite l’attraction des investisseurs étrangers, la motivation et respect de la rétribution des quottes parts des différents services d’assiettes qui sont les noyaux durs qui bouster la mobilisation des recettes ;

La transparence dans la gestion des deniers publics et la répartition des revenus dont la finalité et de créer l’équilibre social entre gouvernants et gouvernés.

La République Démocratique du Congo par sa grandeur et ses potentialités devrait se doter d’un budget conséquent capable de lui permettre de décoller et être réellement le géant d’Afrique au lieu d’observer un budget dépendant de l’assistance financière extérieure qui est essentiellement suivi des plusieurs conditions qui ne riment pas avec les réalités et besoins locaux, d’où nous disons qu’il revient à la Gouvernance actuelle de relever notre système économique pour qu’il soit fort, compétitif et rencontré les attentes de notre peuple.

Car cela nous épargnerait de revivre la promesse du ciel de MPIODI, made in Namibie pour ne pas aussi rappeler la situation calamiteuse du transport aérien qui est devenu en ce jour un cauchemar pour se rendre à l’intérieur du Pays.

  • Pour l’Education

La Gratuité de l’enseignement n’a pas été un succès suite l’absence d’une politique d’accompagnement de la construction des infrastructures scolaires, la création des zones salariales qui est à la base des frustrations des certains enseignants.

Les mouvements des grèves qui s’observent dans les milieux universitaires par l’absence de la prise en charge effective des professeurs d’Université doublé des promesses mort-nés à ce jour à l’égard des étudiants : l’octroi des bus Academias qui ont disparus juste après leurs présentations, la gratuité de l’internet dans les milieux universitaires et certains centres commerciaux de la Ville de Kinshasa qui demeure non effective, le clientélisme, népotisme et tribalisme dans la nomination des comités de gestion des universités et instituts supérieurs.

  • Pour la Santé

Il y a une grande détérioration du tissu sanitaire lié à l’absence d’une politique de santé adéquate : pas de couverture d’assurance maladie et même  les mutuelles de santé créés par l’Etat sont presque en faillite.

Les mouvements des grèves des médecins observés dans toute la République, la mauvaise gestion de la pandémie de la Covid 19, ayant conduit à des détournements dont les auteurs restent libres sans être inquiété.

  • Pour l’Eau et l’Electricité

Pas une vision responsable pour la couverture en eau et électricité.

Pas de renouvellement des équipements et infrastructures des sociétés qui gèrent le secteur de l’eau et de l’électricité et dont l’Etat lui-même reste le plus grand débiteur. Ces sociétés sont devenues des vaches laitières des dirigeants.

  • Pour l’habitat

Absence totale d’une politique d’urbanisation, d’habitat, des constructions anarchiques d’où certaines villes sont victimes d’écoulement d’immeubles dont les plus récents ont été observés à Bukavu et Butembo entrainant morts d’hommes.

  • Pour les Mines et l’Environnement

Absence d’une politique de prise en compte de la communauté locale, notre parti politique une fois au pouvoir veillera à l’effectivité de la page 24 de ses statuts en matière de l’environnement, mines et Energie.

  • Pour la Justice

Une justice sélective et dont plusieurs dossiers annoncés avec tambours des détournements des deniers publics, aujourd’hui cloué dans les tiroirs sans issu et les quelques-uns arrêtés, condamnés, envoyés à Makala et relâcher après quelques jours et dont le procès vedette reste celui des 100 jours. 

  • La question politico-sécuritaire.
    • La Problématique de la MONUSCO

Depuis la conception de la création d’une Organisation Universelle, c’est-à-dire de la Société des Nations à l’organisations des Nations Unies, la RDC est le seul Pays au monde qui a connu la plus grande mission des Nations Unies, MONUC à l’époque sur base de la résolution n°1279 du 30 Novembre 1999 et MONUSCO aujourd’hui, base de la résolution n°1925 du 20/05/2010, qui lui confère le mandat de la stabilisation avec un personnel de plus de 20.000 hommes, donc des armées des différents Pays membres des Nations Unies et un budget de plus d’un milliards de dollars dont le résultat sur terrain reste révoltant et fait naitre le désaccord total de la population sur l’ensemble du territoire et dont les différentes manifestations à l’Est du Pays en sont les exemples irréfutables, car le complot à l’international de la balkanisation de notre Pays reste dans la démarche diabolique de certains Etats occidentaux dont le relais est exercé par les Pays de la Sous-région qui nous font la guerre par procuration d’où la nécessité de nous unir et ne pas permettre aux concepteurs de cette démarche de la pure folie de réaliser leurs rêves.

  • Etat de Siège  

Conformément à la constitution en ses articles 18 et 16 « l’état Congolais a pour mission de sécuriser l’ensemble de la population sur toute l’étendu de la République et de veuillez à la sauvegarde de l’intégrité territoriale en se dotant d’une armée forte et Républicaine et des services d’intelligences capables de mettre en déroute toutes menaces provenant de l’extérieur ou de l’intérieur qui touche à la sureté de l’Etat.

Cependant, plus de deux décennies que notre Pays dans sa partie EST subie les actes de guerre qui nous en deuillent chaque seconde et qui doivent être considérer comme un génocide de plus de 12.000 de Congolais tués gratuitement sous la complicité de certains fils égarés du Pays et d’autres forces étrangères (Cfr le rapport maping et dont en titre d’illustration nous pouvons cité le cas de MAKOBOLA, le cas de Kisanga, le cas de KASIKA, le cas de Shabunda et aujourd’hui le Nord-Kivu et Ituri sont considérés comme étant les Provinces du Triangle de la mort).

Face à cette situation, il est reconnu au Chef de l’Etat, le pouvoir constitutionnel de décréter l’état de siège article 85 de la Constitution dans le but de mettre fin à l’insécurité persistante, ce qui a été fait par le Président de la République il y a de cela une année.

Malheureusement à la place de résoudre la question de l’insécurité, il est venu l’aggravé et le nombre de mort par jour ont triplés, les nombres des villages incendiés ont triplés, les nombres des véhicules brulés par jour ont triplés jusqu’au point de perdre une partie du territoire national occupé à ce jour : le Rwanda ; et le Gouverneur militaire nommé dans le Nord-Kivu se contente d’inaugurer certains rond-point en son nom et pour son honneur

Plus de trois mois depuis la prise de la Ville de BUNAGANA et plusieurs autres villages de cette partie, le Gouvernement Congolais continue à croire et focaliser son espoir que la solution proviendrait des accords et communiqués de Nairobi, LUANDA au moment où situation reste critique sur terrain et l’envahisseur est entrain d’installer son administration et pillage systématique de nos minerais.

Dans la sagesse de ma communauté du grand peuple LEGA, il est dit « lorsque votre source est occupée par le crocodile, au n’y vas pas avec la parole encore moins avec la bible mais plutôt avec les armes ».

C’est ici l’occasion de saluer les travaux combien louable du Docteur MUKWEGE qui prend en charge nos mamans victimes de viol. 

L’Arrivée  des forces régionales des pays de l’Afrique de l’Est n’est pas la bienvenue car on ne peut être pyromane et se transformer par bâton magique au sapeur,  certains pays qui composent la dite force ne parviennent pas à mettre fin aux problèmes d’insécurité qui concernent leur territoire tel que le Sud-soudan car la charité bien ordonnée commence par soi-même dit-on et certaines sont dans la Monusco avec un résultat d’échec.

La question des Kulunas dans la Ville de Kinshasa, le Gouvernement doit prendre ses responsabilités en mettant de l’ordre et sécuriser la population de Kinoises.

La question de Kwamouth dans la Province du Mai-Ndombe, la plupart de ces problèmes sont créent par des politiciens qui veulent diviser la population alors  qu’en RDC il y a des conflits ethniques.

Que la population se désolidarise des politiciens manipulateurs et qu’elle vive en paix avec tout le monde. L’Etat doit enquêter et mettre hors d’Etat de nuire tous ces politiciens véreux.

Depuis l’avènement de la Constitution du 18 février 2006 la RDC s’est inscrit sur la voie d’accéder au pouvoir que par la voie électorale en mettant en place la seule institution technique compétente d’organiser les élections, la CENI dans le délai constitutionnel tout en sachant que le mandat est de cinq ans  sans rappeler toutes les irrégularités et contestations qui ont émailles la mise en place de la nouvelle équipe en ce jour l’équipe Kadima doit donner aux congolais sans dépassement d’une seconde des élections libres, transparentes, démocratiques et consensuelles et remettre le climat de la légitimité entre les électeurs et les élus .

Recommandations

  1. Economie et social
  2. Réduire le train de vie des toutes les institutions et éviter les dépassements budgétaires.
  3. Améliorer le pouvoir d’achat du pagne de la ménagère.
  4. Rendre un climat des affaires favorables pour inciter les investisseurs.
  5. Politico-sécuritaire
  6. Etat de siège est un échec, il faut la levée.
  7. Nous saluons la position de la population et exigeons le Retrait effectif de la Monusco.
  8. une réforme profonde de nos forces de sécurité et l’intégration aux forces armées de la RDC sera réservée uniquement aux nationaux et sur base d’un concours.
  9. Les forces régionales des pays de l’Est ne sont pas la bienvenue en RDC.
  10. Pour le Kwango, ce sont des faux conflits, l’Etat doit s’assumer et remettre de l’ordre en sanctionnant tous les tireurs des ficelles.
  11. Pour Les Kulunas, l’Etat doit assumer sa mission régalienne.

 En Conclusion : Le Gouvernement a été investi sur base d’un programme à savoir mettre fin à l’insécurité dans l’Est du pays, la bonne gestion de la crise de la pandémie Covid, l’effectivité de la gratuité de l’enseignement et le social de la population.

De tout se programme aucun n’a connu un succès d’où la nécessité de la démission de l’actuel Gouvernement.

Merci.

Sam Nzita

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