Christopher Ngoyi : « ce sont les multiples opérations de bouclage et de ratissage qui ont contraint Kalev Mutomb à sortir de son logis de la périphérie ».

Nous relayons ici l’intégralité de l’interview accordée par l’activiste des droits de l’homme Christopher Ngoyi à nos confrères de Télégramme du Congo. Le Coordonnateur de la Société civile de la République démocratique du Congo voit d’un mauvais oeil la demande de liberté de Kalev dont voici l’intégralité.

Christopher Ngoyi n’est pas égal à Jean Bertrand Ewanga  pour accorder facilement le “Pardon” dans l’affaire Kalev Mutomb, ex-Administrateur Général de l’Agence Nationale de Renseignement (ANR) sous le règne de Joseph Kabila. ‘

“Nous pouvons vous éliminer sans trace, la menaçante phrase de Kalev Mutomb à  Christopher Ngoyi”, le souvenir troublant encore frais dans l’esprit de Christopher Ngoyi.

Dans une exclusivité signée Gerard Lemba du Télégramme du Congo face à Christopher Ngoyi au Coordonnateur de la Société Civile a révélé beaucoup d’aspects qui échappaient jusque-là à l’opinion mais aussi à la justice.

Le Télégramme du Congo : Bonjour Monsieur Christopher Ngoyi. Jean Bertrand Ewanga, député honoraire sur le toit vient de pardonner à Kalev Mutomb sur des poursuites judiciaires dont il était l’un des plaignants comme vous. Êtes-vous prêt à pardonner et tournez  cette page judiciaire contre Kalev Mutomb ?

Christopher Ngoyi : Non, non, non. Moi, Christopher Ngoyi, je ne peux pas cracher sur le sang des congolais, victimes des tortures et des traitements inhumains dont Kalev Mutomb était le commanditaire. Le vrai problème est que Kalev se croît plus malin que tout le monde mais aussi capable de duper des milliers des congolais. J’ai dit NON.
“Pardon”. Parlons-en, c’est la repentance sincère qui précède le pardon. Kalev n’a le moindre signe des remords sur les dégâts et crimes qu’il a commis sous le régime de Kabila. Les Saintes écritures enseignent dans le livre des Proverbes, celui qui avoue ses   péchés reçoit le pardon. Ce n’est pas le cas pour Kalev Mutomb. Je reste confiant en notre justice qui va enquêter, piocher sur les évènements et rétablir la vérité. Elle est assez mûre pour n’est pas tombé sur la séduction de Kalev Mutomb.

Le Télégramme du Congo : Ewanga a accordé publiquement son pardon, Jean-Claude Muyambo, nous apprenons l’a faite par téléphone. Vous restez isolé dans votre dureté ?

si pour la cause des milliers des congolais victimes des ordres mal donner par Kalev que je représente, j’accepte tout pourvue que la justice soit faite et que réparation soit rétablie. D’ailleurs, je profite de votre micro pour dénoncer,  je commence à me sentir écarter méthodiquement sur ce dossier.

Le Télégramme du Congo : C’est-à-dire ?

Christopher Ngoyi : C’est-à-dire que ma position d’aller jusqu’au bout dans l’affaire Kalev Mutomb n’est pas bien accueilli par certains qui pensent autrement.

Le Télégramme du Congo : Kalev Mutomb surgit  après plus d’une année à cavale à l’étranger aucune question sur sa disparition. Votre lecture ?

Christopher Ngoyi : Voilà encore une duperie de Kalev Mutomb. Je vous révèle Kalev Mutomb n’était jamais sorti de la République Démocratique du Congo. Une diversion pour flouer l’opinion, Mutomb était bel et bien ici à Kinshasa, la capitale vers la périphérie de Kinshasa, aidé par ses coéquipiers de l’ANR pour se cacher alors que la justice était à sa recherche.

Le Télégramme du Congo : Vous pouvez être plus clair Monsieur Christopher Ngoyi  quand vous parlez de la périphérie de Kinshasa, c’est vaste et immense nos espaces verts. Vous insinuez l’espace vert de Kingakati ?

si pour la cause des milliers des congolais victimes des ordres mal donner par Kalev que je représente, j’accepte tout pourvue que la justice soit faite et que réparation soit rétablie. D’ailleurs, je profite de votre micro pour dénoncer,  je commence à me sentir écarter méthodiquement sur ce dossier.

Le Télégramme du Congo : C’est-à-dire ?

Christopher Ngoyi : C’est-à-dire que ma position d’aller jusqu’au bout dans l’affaire Kalev Mutomb n’est pas bien accueilli par certains qui pensent autrement.

Le Télégramme du Congo : Kalev Mutomb surgit  après plus d’une année à cavale à l’étranger aucune question sur sa disparition. Votre lecture ?

Christopher Ngoyi : Voilà encore une duperie de Kalev Mutomb. Je vous révèle Kalev Mutomb n’était jamais sorti de la République Démocratique du Congo. Une diversion pour flouer l’opinion, Mutomb était bel et bien ici à Kinshasa, la capitale vers la périphérie de Kinshasa, aidé par ses coéquipiers de l’ANR pour se cacher alors que la justice était à sa recherche.

Le Télégramme du Congo : Vous pouvez être plus clair Monsieur Christopher Ngoyi  quand vous parlez de la périphérie de Kinshasa, c’est vaste et immense nos espaces verts. Vous insinuez l’espace vert de Kingakati ?

Christopher Ngoyi : J’ai bien parlé de la périphérie ça suffit. Seulement, je peux vous confirmer que ce sont les multiples opérations de bouclage et de ratissage qui ont contraint Kalev Mutomb à sortir de son logis de la périphérie.

Le Télégramme du Congo : Nous apprenons que Kalev Mutomb cherche à négocier avec le régime de Tshisekedi pour apporter son expérience et expertise. Pas mal pour un régime que vous soutenez  bec et ongles ?

Christopher Ngoyi : Le Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi, un légaliste, chantre de l’État de droit comme d’ailleurs notre justice ne va pas se laisser berner par Mutomb que la justice se soucie de savoir plus.

Propos recueillis par Gerard Lemba
Le Télégramme du Congo

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