Gaby Kuba, c’est bien le nom de l’actuel patron de l’Union nationale de la presse congolaise, Unpc, un visage pas très connu par le grand public et moins encore comme chevalier de la plume qui occupe ce prestigieux poste pour représenter les journalistes congolais:
« Tout ce que l’on sait de lui est qu’il sait saisir les occasions qui se présentent pour se tailler la part belle », souligne l’un de ses confrères.
Certains de ses confrères qui l’ont côtoyé pensent que c’est pour avoir fait allégeance au feu Tshilunde, ancien président de cette corporation, qu’il a pu atteindre le Rubicon.
Cependant, ce dernier, au lieu de faire confiance à ceux qui l’ont placé à ce poste, leur tourne le dos pour son repositionnement face aux enjeux en présence dont les états généraux où il devrait représenter l’Unpc aux travaux préparatoires, lui même qui venait d’organiser les états généraux de la presse à Moanda dans la province du Kongo central avec l’appui financier de la première Denise Nyakeru.
C’est à cet effet, qu’il a été entendu par le conseil de discipline de l’Unc ce mercredi 19 pour haute trahison et manque de solidarité pendant les travaux préparatoires des états généraux de la presse et de la communication. Après quatre heures d’audition, la commission de discipline a accordé un délai de 48 au président Gaby Kuba pour déposer sa note de plaidoirie.
Ce qui est curieux dans cette affaire, selon les membres de cette commission de discipline, est que le même président qui avait initié et mobilisé toute la corporation vers Moanda soit le premier à jeter au calant grec toutes les résolutions de ce rude exercice intellectuel, et pire encore, tente de brader le nombre des participants dans ce grand rendez-vous de remise en question de la presse congolaise.
Le sort de Gaby Kuba n’est désormais qu’une question d’heures avant qu’il ne soit remercié et appelé à rejoindre sa rédaction, s’il en aurait une.
Don Petit N’Kiar
