Le Ministre du Tourisme, Modero Nsimba avait nommé son ami et directeur de cabinet adjoint Jésus-Noël Sheke en qualité du directeur général du site touristique de la N’sele au mois de mars passé. Ce qui fut suscité un mouvement de contestation du personnel de cette institution de la présidence de la République. Ceux-ci s’étaient dit très choqués par cette nomination qui intervenait dans un contexte particulier. Le chargé de mission du site touristique de la N’sele, Henri Tshiswaka, venait de réussir l’impossible en remettant de l’ordre dans cette boîte assez oubliée et arracher quelques contrats juteux qui attira
Une dizaine de ces pauvres agents furent mis aux arrêts avec la complicité du patron de la police, Kasongo Silvano sur ordre du ministre du Tourisme et conduits au parquet général de Kinshasa/Gombe.
Chose curieuse, le même Jésus-Noël Sheke continue à prester comme directeur de cabinet adjoint au même ministère.
Il a été dernièrement à côté de son ami de ministre alors que celui-ci était auditionné à la commission de l’environnement et tourisme à l’Assemblée nationale.
Les élus membres de cette commission voulaient obtenir de ce membre du gouvernement des explications sur sa gestion du Fonds de promotion du tourisme (FPT), ainsi que les mécanismes mis en place pour promouvoir ce secteur, a indiqué Constantin Mbengele, président de la commission Environnement.
La question que l’on peut se poser est de savoir si cette manière de faire est conforme aux lois de la République ?
L’ancien chargé de la visibilité du Chef de l’état honoraire Joseph Kabila et candidat malheureux à l’élection provinciale dans la commune de Lingwala, n’a pas pu procéder à la remise et remise suite à l’opposition des agents de lui ouvrir les bureaux du site touristique de la N’sele.
Ce dernier s’est présenté à la banque qui gère les fonds de cette institution pour demander le blocage de la signature du seul responsable reconnu officiellement, ce qui ne lui fit pas accorder.
Il faut noter que M. Henri Tshiswaka a déjà saisi le conseil d’État pour trancher ce litige. Certaines langues se lèvent pour demander à la maison civile du chef de l’état de bien suivre cette situation qui entre dans ses attributions.
Affaire à suivre !
Don Petit N’Kiar
