Revue du mardi 26 septembre.

Le message du président du parti politique ECIDE, Martin Fayulu, à la nation, balancé sur la toile, fait la une de la majorité des journaux parus ce mardi à Kinshasa.

Après un temps d’hésitation, rapporte Forum des As, le président de l’ECIDE, Martin Fayulu, a, via son message à la ville et au monde, décidé de réintégrer le processus électoral en cours. En clair, explique ce quotidien, il va être candidat à la présidentielle du 20 décembre prochain et déposera, par conséquent, son dossier de candidature à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) dans les jours à venir. Des sources proches de Martin Fayulu citées par ce tabloïd, situent même le dépôt de son dossier à la CENI le 7 ou le 8 octobre prochain. Dans son  » message à la nation « , note ce portail, le leader de l’ECIDE a été motivé voire rassuré par les Eglises catholiques et protestante ayant apporté aux yeux de Martin Fayulu de nouveaux éléments en termes de transparence, à savoir : l’observation des élections, la présence des observateurs dans tous les centres de vote, une CENI qui publiera les résultats bureau par bureau, en fait tout ce dont il avait besoin pour faire triompher la vérité des urnes. Ce journal précise que Martin Fayulu n’avait pas boycotté les élections, mais exigeait des garanties de transparence du processus électoral en cours. Cependant, signale Forum des As, Martin Fayulu livrera en solo cette bataille, sa tergiversation ayant fait louper à ses collaborateurs et autres cadres du parti l’opportunité de postuler pour les élections législatives nationales, provinciales et municipales.

Sur le même sujet, la Prospérité estime que Martin fait la volte-face à deux pas des élections à venir. Selon ce quotidien, Martin Fayulu s’appuie désormais sur l’engagement de la CENI à publier les résultats des élections : bureau de vote par bureau de vote. « Si les observateurs nationaux et internationaux sont mis à contribution, tout ceci permettrait de garantir la transparence et la traçabilité des résultats », estime le président de l’ECIDE qui, au passage, met en garde toute tentative de tricherie endémique ainsi que toutes les manœuvres faire ombrage à l’éclatement de cette nouvelle vérité des urnes. Même s’il ne l’a pas dit formellement, ce journal scrutant le petit bémol placé dans le discours aux accents nuancés, modérés ou pondérés, note que Martin Fayulu est à deux doigts de sortir sa tête au marquoir des candidats qui rivaliseront d’ardeur avec l’actuel Président, Félix Tshisekedi lors des prochaines joutes électorales. S’agit-il-là d’une volte-face ou simplement, d’un nouveau départ ? s’interroge la Prospérité qui est d’avis que l’opposant a, curieusement, maintenu tout le suspens

Appelant au déploiement d’une nouvelle mission de maintien de la paix en RDC, précise l’Avenir, Martin Fayulu. Selon ce quotidien, la motivation du président de l’ECIDE fait suite aux fusillades lors des récents événements à Goma consécutifs à l’appel des Wazalendo à manifester pour réclamer le départ de la MONUSCO après environ deux décennies de présence au Congo. Dans les colonnes de ce portail, Martin Fayulu exprime son indignation face à ces violences, tout en fustigeant pas seulement les groupes armés et les agresseurs rwandais, mais accusant également les militaires de la Garde Républicaine congolaise. Ce journal indique que ce candidat malheureux à la présidentielle de 2018 a également appelé au retrait des éléments de l’East Africa Community du sol congolais, affirmant que certains de ses membres contribuent à la déstabilisation de la RDC. L’Avenir rappelle que la demande de retrait de la MONUSCO par le gouvernement congolais que certains considèrent comme anticipée, suscite des interrogations quant à la manière dont la communauté internationale réagira à cette situation complexe, hérissant la souveraineté nationale dans un contexte politique tendu.

Pour le Potentiel, Martin Fayulu laisse son électorat dans l’attente angoissée du dépôt ou pas de sa candidature à la magistrature suprême, à moins de trois mois du scrutin présidentiel du 20 décembre 2023. Dans une sortie médiatique très attendue sur la question, fait savoir ce quotidien, le patron de l’ECIDE s’est évadé dans la langue de bois, laissant ainsi l’opinion dans un goût d’inachevé. Par contre, souligne ce tabloïd, l’opposant au régime Tshisekedi a interpellé le président de la République sur certaines questions, tout en l’appelant à « prendre la mesure de la gravité de la situation » et d’« arrêtez de jouer avec le feu ». Pendant ce temps, poursuit ce journal, le président de la CENI continue de confirmer la tenue des élections dans le délai constitutionnel. Le Potentiel note que la cérémonie de clôture officielle de la série de cadres de concertation, vendredi 22 septembre, face aux délégués des parties prenantes au processus électoral, Dénis Kadima a donné des assurances et invité les candidats à se préparer. « Concernant la mise en œuvre des actions électorales, je voudrais de nouveau dire que la machine logistique de la CENI tourne à plein régime, les préparatifs vont bon train et le glissement ne fait toujours pas partie de notre vocabulaire », a-t-il conclu dans les colonnes de ce quotidien.

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