Encore quatres jours avant la clôture du dépôt des candidatures pour la présidence de la République à la CENI et quelques candidats à ce poste important ont déjà déposé leurs dossiers. C’est le cas ce mardi du Prix Nobel de la Paix, le Docteur Dénis Mukwege, reconnu mondialement comme le réparateur des femmes pour s’être illustré par sa compassion envers toutes les femmes violées depuis plusieurs années à l’est de son pays.
Lors de son adresse à la nation, la veille du dépôt de sa candidature, l’homme de Panzi a fait une déclaration qui devrait retenir l’attention de tous ses compatriotes congolais:
« Je quitte mon confort pour sauver la République Démocratique du Congo qui est en train de disparaitre de la carte d’Afrique, Notre pays est devenu la honte de l’intérieur et la risée du monde« .
Et de renchérir: » notre place est sur le podium du développement. Pour y arriver, il nous faut le travail et la discipline« .
Ces mots ne peuvent venir que d’un homme épris de l’amour de sa patrie à l’instar du Professeur Mukwege, lui qui a vécu en corps et en âme les affres de toutes ces années d’humiliation de son peuple, ces viols collectifs de ses mamans. Son engagement dans la politique symbolise sa volonté et sa détermination de restaurer l’autorité de l’État tout en réunissant les Congolais dans leur diversité culturelle et provinciale comme durant la deuxième République, afin que ces derniers prennent en commun leur destin à l’exemple de Néhémie dans l’histoire du peuple juif. L’histoire de la République démocratique du Congo a toujours eu une forte ressemblance à celle du peuple élu de YHVH. L’église revient, en effet, ce mercredi sur cette belle et triste histoire de Néhémie que tout congolais soucieux du développement de son pays, ce beau et majestueux pays au coeur de l’Afrique, devrait lire et relire. Voici un extrait du livre de Néhémie:
« Si tel est le bon plaisir du roi, laisse-moi aller dans la ville où sont enterrés mes pères, et je la rebâtirai. » (Ne 2, 1-8)
Lecture du livre de Néhémie
Moi, Néhémie, j’étais alors échanson du roi.
La vingtième année du règne d’Artaxerxès, au mois de Nissane,
je présentai le vin et l’offris au roi.
Je n’avais jamais montré de tristesse devant lui,
mais ce jour-là, le roi me dit :
« Pourquoi ce visage triste ?
Tu n’es pourtant pas malade !
Tu as donc du chagrin ? »
Rempli de crainte, je répondis :
« Que le roi vive toujours !
Comment n’aurais-je pas l’air triste,
quand la ville où sont enterrés mes pères a été dévastée,
et ses portes, dévorées par le feu ? »
Le roi me dit alors :
« Que veux-tu donc me demander ? »
Je fis une prière au Dieu du ciel, et je répondis au roi :
« Si tel est le bon plaisir du roi,
et si tu es satisfait de ton serviteur,
laisse-moi aller en Juda,
dans la ville où sont enterrés mes pères,
et je la rebâtirai. »
Le roi, qui avait la reine à côté de lui, me demanda :
« Combien de temps durera ton voyage ?
Quand reviendras-tu ? »
Je lui indiquai une date qu’il approuva,
et il m’autorisa à partir.
Je dis encore :
« Si tel est le bon plaisir du roi,
qu’on me donne des lettres pour les gouverneurs
de la province qui est à l’ouest de l’Euphrate,
afin qu’ils facilitent mon passage jusqu’en Juda ;
et aussi une lettre pour Asaph, l’inspecteur des forêts royales,
afin qu’il me fournisse du bois de charpente
pour les portes de la citadelle qui protégera la maison de Dieu,
le rempart de la ville, et la maison où je vais m’installer. »
Le roi me l’accorda,
car la main bienfaisante de mon Dieu était sur moi.
Telle est la Parole de Dieu destinée aux nations. Dénis Mukwege est cet outsider qui sera face à Félix Tshisekedi, l’actuel chef de l’état et d’autres candidats comme Moïse Katumbi, Matata Ponyo, etc.La différence entre lui et ces autres candidats est que lui est cette voix qui crie dans le Congo profond: » Qu’avez vous fait de vos frères et sœurs de l’Est, vous qui avez été aux affaires ? ».
Au peuple congolais de savoir distinguer le vrai du faux d’ici le 20 décembre, car le rendez vous est pris !
Sam Nzita
