Clôture du 4ᵉ Sommet du G20 Compact with Africa 2023 : Sama Lukonde salue l’adhésion de la RDC à cette organisation et le succès réalisé dans l’atteinte de la 5e revue du Programme économique

À l’issue du 4ᵉ Sommet du G20 Compact with Africa 2023, la République démocratique du Congo devient le 13ᵉ pays membre de cette organisation, qui s’est imposée le dialogue et la coopération entre les pays africains orientés vers la réforme, les partenaires du G20 et au-delà. 

Bien avant de boucler sa mission, le Premier Ministre a eu une séance de travail avec la délégation du FMI conduite par sa Directrice générale. Cette derrière a félicité le Gouvernement congolais pour l’atteinte avec succès, pour la première fois de l’histoire de la RDC, de la 5ᵉ revue du Programme économique conclu avec le FMI. 

Résumant sa mission devant la presse, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a déclaré l’adhésion de la RDC est le résultat des efforts engagés par le Gouvernement, depuis l’avènement du Président Félix-Antoine Tshisekedi, sur des réformes principales, notamment du point de vue du cadre macroéconomique, voulu, stable et résilient, avec une croissance économique restée au-dessus de la moyenne des pays subsahariens.

 » Nous sommes venus en représentation de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour ce sommet du G20 Compact with Africa 2023. La particularité de la participation de la République démocratique du Congo, c’est cette adhésion qui a été annoncée par le Chancelier allemand Olaf Scholez. Pour dire que la RDC vient comme 13ᵉ pays membre du G20 Compact with Africa. Pour nous, c’est un effort. Parce que cette adhésion tient compte des performances des pays. Notre Gouvernement est engagé, depuis l’avènement du Président de la République, sur des réformes principales, particulièrement du point de vue de notre cadre macroéconomique, que nous avons voulu stable et résilient et qui est resté au-dessus de la moyenne des pays subsahariens, c’est-à-dire, au-dessus de 6 (Ndlr : allusion faite au taux de croissance économique). Nous nous sommes aussi inscrits dans plusieurs réformes dans lesquelles nous étions déjà engagés, notamment sur le climat des affaires qui tient à cœur le Président de la République. Cela, pour favoriser les investissements. Et finalement, les investissements que nous faisons pour les infrastructures. Nous saluons ces efforts reconnus par cette institution », a-t-il dit d’entrée de jeu.

Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde dit également avoir profité de différentes rencontres bilatérales pour appeler à plus d’investissements dans des secteurs novateurs où la RDC propose ses multiples ressources naturelles.

  » Ici, nous sommes venus appeler à plus d’investissements, surtout dans le secteur de l’énergie pour répondre aux besoins de nos communautés rurales et, en même temps, faire face à la question du climat, sur la protection de nos forêts et faire profiter au reste de l’Afrique, de notre potentiel hydroélectrique. En marge de ce sommet, nous avons eu l’occasion d’avoir d’autres contacts, notamment avec le président fédéral et le groupe restreint des pays africains, qui participent au compact with Africa. Nous avons aussi échangé là-dessus sur la situation politique et économique général dans le monde. Et finalement, une rencontre avec la directrice du FMI où nous devrions aussi échanger sur la suite des rapports que nous avons. Notons ici que nous nous préparons pour la 5ᵉ revue qui devait être confirmée au mois de décembre de cette année au niveau du Conseil d’Administration du FMI. Ce sera pour la République démocratique du Congo une première d’avoir atteint cette étape. Nous n’avons jamais, depuis l’histoire de notre pays, dépassé la 4ᵉ revue. Cela nous encourage à ce que nous puissions conclure ce premier programme qui sera aussi historique pour la RDC. Nous sommes très heureux d’arriver à la fin de cette conférence au vu des missions qui nous avaient été confiées et des besoins qui étaient attendus dans les rencontres bilatérales que nous devrions avoir « , a-t-il conclu.

Il sied de rappeler, en effet, que le CwA contribue à attirer des investissements privés accrus dans les pays du Compact grâce à des améliorations substantielles des cadres macroéconomiques, commerciaux et financiers. Les données récentes montrent que les pays du CwA, étant plus ouverts au commerce et aux investissements directs étrangers, ont réussi à bénéficier de manière disproportionnée de la reprise économique post-pandémique. 

En ce, parce que Compact with Africa promeut un dialogue politique plus poussé, encourage la collaboration économique et avance sur des mesures concrètes pour stimuler l’investissement privé, la création de valeur locale et la coopération dans le secteur de l’énergie, y compris sur l’hydrogène, au sein des pays membres.

Cellule de communication de la Primature 

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