Le Palais du Peuple, symbole de la démocratie congolaise, a été le théâtre d’une scène de violence ce mardi.
Deux factions de l’UDPS, le parti présidentiel, se sont affrontées à coups de poings et de projectiles, transformant le dépôt de candidature au Sénat en un véritable champ de bataille.
La tension était palpable depuis l’investiture d’Idriss Mangala, candidat de l’UDPS au poste de président du Sénat, la veille. La crise qui divise l’UDPS, entre les partisans du secrétaire général Augustin Kabuya et ceux qui exigent sa démission, a atteint son paroxysme.
Les deux camps se sont retrouvés face à face au Palais du Peuple, transformant le lieu symbolique de la démocratie en un champ de bataille. La police a dû intervenir, tirant des sommations pour disperser les militants enragés. Des blessés et des dégâts matériels sont à déplorer.
Ces affrontements illustrent l’ampleur de la crise au sein de l’UDPS. Le dépôt de candidature d’Idriss Mangala, qui devait être un moment de fierté pour le parti présidentiel, s’est transformé en une scène de chaos et de violence.
La question de l’avenir de l’UDPS et de son rôle dans la vie politique congolaise reste plus que jamais en suspens.
Ce spectacle désolant interroge sur l’avenir de la démocratie congolaise. La division au sein du parti présidentiel et l’incapacité à résoudre les conflits par le dialogue risquent de plonger la République démocratique du Congo dans une période de grande instabilité politique.
Glad NGANGA
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