Les années ’70 &’80 et les orchestres du tiers monde musical(illustrations audios)

Nous sommes en train de parler d’âge d’or de la musique congolaise. Ainsi, avons-nous évoqué l’émergence des orchestres des jeunes au début des années 1970, et du règne des trois mousquetaires durant les années 1970 et 1980.
Ces trois mousquetaires: Franco, Rochereau, et Verckys, forts de leurs assises matérielles et des liens privilégiés tissés dans les hautes sphères politiques, dirigeaient respectivement l’OK-Jazz, l’Afrisa et le Vévé d’une façon cavalière au détriment des autres membres des groupes. Par voie de conséquence, ces trois formations connurent des désertions massives: en 1971, Vicky Longomba s’en ira fonder son propre ensemble, Lovy du zaïre, que rejoindront Céli Bitshou, Youlou , Fanfan…; en 1972, Ndombe Opetum, Athel, Empompo, Jean Trompette, Willy et Mavatiku désertèrent l’Afrisa à son retour de l’Olympia pour fromer l’Afrizam.

Après l’implosion de l’Afrizam, Ndombe sera recruté dans l’OK-Jazz avant de le quitter en 1984 en compagnie de Jo Mpoyi, Diatho Lukoki. Ils formeront la même année l’orchestre Tiers Monde Coopération, en compagnie d’Empompo Deyesse.

Le Tiers Monde musical
En optant pour l’appellation Tiers monde, le trio Sam Mangwana, Pépé Ndombe et Empompo Deyesse décrivait sans le savoir, la fragilité et la précarité des trois orchestres susmentionnés face à la l’hégémonie de trois mousquetaires d’une part,et à la popularité croissante des orchestres des jeunes (Zaïko, Yoka Lokole, Viva, Victoria….) d’autre part.

Toutes ces trois formations n’ont pu tenir longtemps en dépit de la qualité  et de leurs membres, et de leurs oeuvres.
Suivons les propos des chansons sélectionnées pour comprendre le dépit qui régnait dans le camp de ces orchestres dits du Tiers Monde. Qui en appellent à une coopération  sud-sud, souvent torpillée par les grandes puissances.

Avec mbokamosika.com

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