Alors que Kipushi se préparait à accueillir le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, un acte de sabotage a failli compromettre les préparatifs. Aux premières heures de ce samedi 16 novembre , des individus malintentionnés ont volé des câbles sous la ligne électrique 120 kV Kipushi 1, plongeant plusieurs quartiers dans le noir.
Alerté immédiatement, le Directeur Général de la SNEL SA Fabrice Lusinde, a dépêché Jean-Marie Mutombo Ngoy, directeur régional sud de la SNEL pour une intervention d’urgence. Ce dernier s’est rendu sur le lieu du sabotage avec une mission claire, rétablir l’électricité avant l’arrivée du chef de l’État.
« Nous sommes en attente d’un hôte de marque, et nous ne pouvons pas accepter que ces genres d’actes puissent continuer », a déclaré Jean-Marie Mutombo Ngoy. Il a également lancé un appel pressant pour le renforcement de la sécurité autour des infrastructures stratégiques de la SNEL.
Une panne réparée à temps
Grâce à une mobilisation rapide et efficace, les techniciens de la SNEL ont pu réparer les dégâts en un temps record.
« Les équipes sont déjà à pied-d’œuvre et d’ici deux heures la réparation sera terminée», avait assuré Mutombo Ngoy.
Cet acte de sabotage avait pourtant eu des conséquences immédiates, privant d’électricité plusieurs zones, notamment Kapuba, Kenya Kampemba, et une partie de la cité de Kipushi. Une situation qui aurait pu entacher l’accueil du président, prévu dans une ambiance de ferveur et d’enthousiasme populaire.
Un appel à sécuriser les infrastructures stratégiques
Jean-Marie Mutombo Ngoy n’a pas manqué de souligner la gravité de ces actes répétés, qui mettent en péril le patrimoine de la SNEL et perturbent le quotidien des citoyens. « Nous lançons un cri d’alarme pour que les lignes haute tension soient sécurisées. Nous avons également transmis un rapport à qui de droit pour que des mesures fermes soient prises », a-t-il affirmé.
Kipushi, prête pour son hôte de marque
Malgré ce défi, la cité frontalière de Kipushi a su surmonter cette épreuve grâce à la réactivité des autorités et des techniciens de la SNEL. Alors que les habitants retrouvent progressivement leur quotidien, la ville peut donc désormais accueillir le président Félix Tshisekedi dans la lumière et la sérénité.
Cet incident rappelle néanmoins l’urgence de protéger les infrastructures vitales du pays contre les actes de sabotage, qualifiés par les autorités d’« ennemis du développement ». Kipushi, quant à elle, reste déterminée à aller de l’avant.
Glad NGANGA
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