Le Mouvement citoyen la LUCHA, organise ce mercredi une série d’actions citoyennes, dénommée « Offensive démocratique et populaire », pour dire non au projet destructeur du régime en place, rapporte MEDIACONGO. Selon la Lucha, la tentative pour s’éterniser au pouvoir par des velléités de modification constitutionnelle sera farouchement combattue.
Dans un article, CONGO NOUVEAU publie les figures de l’antirévision de la constitution. Parmi les opposants au régime, l’ancien Président Joseph Kabila s’affiche à la première ligne. Il est suivi par l’ancien gouverneur de l’ex-Katanga,, Moise Katumbi, de Martin Fayulu, de l’ancien Premier ministre, Matata Ponyo, du Docteur Denis Mkwege, de Seth Kikuni, de Jean-Marc Kabund, de l’ancien gouverneur de l’ex-Kasai Occidental, Lubaya Claudel André, et de Delly Sessanga. Pour le trihebdomadaire, toutes ces figures disent se mobiliser pour empêcher le président Tshisekedi de changer la constitution.
Entre-temps, LE QUOTIDIEN, annonce une déclaration commune de l’Opposition,
dont le FCC de Joseph Kabila dans les prochains jours au sujet de ce changement de la Constitution initié par le régime Tshisekedi.
Régissant à une question lui posée sur l’option levée par le chef de l’Etat, en rapport notamment avec la retouche de la Constitution, le porte-parole du Gouvernement, signale LE PHARE, s’est dit déçu et indigné du comportement
qu’affichent certains leaders politiques congolais vis-à-vis de la démarche du chef de l’Etat, un droit que la Constitution lui reconnaît.
Pour LA TEMPÊTE DES TROPIQUES, ça tire à boulets rouges à propos du changement ou modification de la Constitution. Après la réaction musclée de Martin Fayulu, le SG de l’Udps,
Augustin Kabuya, a répliqué sans porter des gants au «Soldat du peuple». Est-ce qu’il peut dire aux Congolais comment le MLC n’a pas occupé (en 2007) le poste de gouverneur de la ville de Kinshasa?
De son côté, LA PROSPÉRITÉ, estime que le débat autour de la révision de la constitution, est une véritable démonstration de force entre les partisans à la modification de la constitution et l’opposition qui s’y montre hostile. La rue devient ainsi le vrai thermomètre qui permet de mesurer les poids de l’opinion. L’UDPS, pour sa part, ajoute le tabloïd préfère garder ses munitions afin d’en faire usage aux vrais moments. Le processus est encore long.
Au sujet toujours de la révision de la constitution, AFRICANEWS, estime que l’accompagnement des autres grands ténors de l’Union sacrée fait défaut à Félix Tshisekedi. Les alliés comme Vital Kamerhe, Jean-Michel Sama Lukonde et Modeste Bahati, tous bien positionnés aux commandes du Parlement, ou encore Jean-Pierre Bemba, se taisent jusqu’ici, entretenant angoisse et spéculation dans les rangs.
Alors que la RDC débat vivement d’une révision constitutionnelle, Bahati, cité par ECONEWS, a choisi de dévier le sujet pour pointer ce qu’il considère comme étant le véritable problème du pays : «ce n’est pas un problème de texte, mais de comportements». Cette sortie a aussitôt fait réagir la classe politique, chacun cherchant à décrypter la pensée de l’influent leader de l’AFDC-A, qui reste un stratège politique d’une rare agilité.
Autre chose. Pour clore sa tournée dans le grand Katanga, le Président Félix Tshisekedi, affirme LE QUOTIDIEN a procédé, hier mardi à Lubumbashi, à l’inauguration du siège de l’Assemblée provinciale du Haut-Katanga. Il s’agit d’un bâtiment de trois étages qui compte des bureaux individuels, des espaces collectifs pour les 48 députés provinciaux ainsi que leurs assistants, 37 bureaux pour le personnel administratif et une salle de plénière de 500 places assises.
Dans un autre chapitre. La CENI se lance dans une évaluation du processus électoral. Dans l’évaluation du processus électoral de la RDC qu’elle a réalisé les 15 et 16 novembre, RFI.FR, renseigne que la centrale électorale envisage par exemple de réformer le mode de scrutin législatif, en abandonnant la représentation proportionnelle à liste ouverte avec voix préférentielle, jugée complexe et conflictuelle. Ce système permet aux électeurs de voter pour un parti et des candidats spécifiques, mais peut conduire à ce que des candidats ayant obtenu le plus de voix ne soient pas élus, en raison du calcul des sièges basé sur les listes. Les experts de la CENI proposent à la place un système proportionnel à liste fermée.
Poursuivons cette revue de presse avec la controverse autour des états généraux de la Justice en RDC. Les magistrats dénoncent une manipulation du rapport final. À peine les travaux achevés, FORUM DES AS, constate des tensions éclatent entre les syndicats des magistrats et le ministre de la Justice, Constant Mutamba. Selon les syndicats, le rapport final lu par le ministre lors de la clôture devant le chef
de l’État ne correspond pas au document validé par les participants en commissions et en plénière.
Le ministre de la Justice, Me Constant Mutamba, rapporte LA TEMPÊTE DES TROPIQUES, a donné des instructions au procureur général près la Cour d’appel du
Kasaï-Oriental pour engager des poursuites judiciaires contre les membres de la commission en charge de l’indemnisation des habitants du site de Dodoma et de l’avenue Zaïre, situés dans le
quartier de la Plaine Commune à Bipemba.
Insécurité en RDC, les chefs d’état et de gouvernement de la SADC en sommet extraordinaire ce mercredi à Harare. Selon un communiqué du secrétariat de la SADC, consulté hier mardi par 7SUR7.CD, les chefs d’État et de gouvernement tableront, entre autres, sur le mandat de la SAMIDRC, la force de la SADC déployée au Nord-Kivu depuis mi-décembre 2023.
Situation sécuritaire encore. La RDC par la bouche de son VPM en charge de l’Intérieur, dénonce l’épuration ethnique dans la zone contrôlée par les terroristes du M23 soutenus par le Rwanda, affiche à la Une LA RÉFÉRENCE PLUS.
Le mausolée du héros national Patrice-Emery Lumumba, érigé à la Place de l’Echangeur de Limete, a été profané hier mardi, nous informe ACP.
Des inconnus ont saccagé le mausolée de Patrice Lumumba, titre L’AVENIR. Le constat est amer : porte ouverte, civière légèrement ouverte, le mausolée du héros national Patrice Emery Lumumba érigé à la place de l’«Echangeur » située dans la commune de Limete à Kinshasa a été vandalisé par des personnes non encore identifiées.
Un acte choquant déplore OURAGAN.CD, qui révèle que les malfaiteurs ont emporté la dent de Lumumba.
Mais les autorités ne précisent pas si la dent qu’abrite le lieu a été dérobée. Une source proche de la famille Lumumba a affirmé à RFI.FR, qu’elle ne se trouvait pas dans la mausolée depuis plusieurs mois, par manque de sécurité et d’entretien et qu’elle est actuellement conservée dans un endroit sécurisé tenu secret. Cette même source explique que la gestion défaillante du site ne permet pas d’exposer la relique.
Sans donner des précisions, LA TEMPÊTE DES TROPIQUES, révèle que quatre suspects ont été interpellés.
A en croire ACTUALITE.CD, une enquête est actuellement en cours afin d’identifier les responsables et de déterminer les circonstances de cet acte.
De son côté, CONGO NOUVEAU, pointe d’un doigt accusateur la négligence du gouvernement. Le site manquait de sécurité élémentaire, plus de policiers de surveillance, pas de caméra de surveillance.
Dans un communiqué parvenu hier mardi à 7SUR7.CD, le cabinet de la ministre de la Culture, Arts et Patrimoine , Yolande Elebe, déplore un incident qui vise à désacraliser » la sépulture du héros national Patrice Emery Lumumba ». Par la même occasion, la Ministre de la Culture promet des sanctions contre les auteurs de cet acte.
Roger NZAU
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