Alors que le peuple congolais s’apprêtait à commémorer, comme de coutume, la journée de son indépendance, malgré sa misère noire, voilà qu’il a été surpris par la prise d’une partie de son territoire par ses ennemis à l’Est du pays.
La cité très stratégique de Kanabayonga est passée aux mains des M23 et leurs alliés, dans l’après midi du vendredi 28 juin.
Pire encore, deux messages à la nation lui ont été adressés, l’un par le chef de l’état et l’autre par Corneille Nangaa, l’ancien président de la commission électorale nationale indépendante, CENI et aujourd’hui coordonnateur du mouvement proche des M23 et du Rwanda, AFC(Alliance du fleuve Congo). Cette confusion totale prouve, suffisamment, que le peuple congolais devrait, désormais,se plier devant deux commandements : l’un à l’est et l’autre à l’ouest.
La République démocratique du Congo comme corps ne saurait être divisé surtout que le peuple est très lié à sa nation. La partie Est étant coupée, l’Ouest souffre de douleur et l’humiliation.
Ainsi, la fête de l’indépendance est gâchée ce 30 juin 2024 parce que les congolais de l’Est sont sous le joug de l’ennemi avec tout ce que l’on connait de la méchanceté des M23-RDF-UPDF-AFC : viols, vols, massacres, etc. Jusques à quand durera ce calvaire ?
Entre temps à Kinshasa, les politiciens se disputent encore et encore les postes de responsabilité pour leurs intérêts personnels. Le président de la République, lui, promettait, lors du 3e conseil des ministres, le même vendredi, la consolidation de la gratuité de l’enseignement primaire et secondaire, la première ministre rendait compte de son séjour dans la partie Est où elle a participé à la cérémonie du départ des troupes de la Monusco, et le ministre de la défense criait tout haut que la situation sécuritaire demeurait calme sur toute l’étendue de la République,sauf dans quelques poches où l’on observe quelques combats.
Les dirigeants congolais ont , tellement, négligé leur pays qu’ils risquent de le perdre, si ce n’est pas déjà le cas aux vues des localités et territoires entiers sous occupation du Rwanda et de l’Ouganda.
Congolais, qu’avez vous fait du Grand Congo Kinshasa, 64 ans après son indépendance ?
Sam Nzita
