C’est une course contre la montre pour la SNEL au Haut Katanga. Le jeudi 7 novembre 2024, des techniciens ont découvert des anomalies inquiétantes sur des câbles souterrains de moyenne tension, affectant les infrastructures électriques essentielles entre la sous-station de Kasapa et la prison centrale. Les habitations construites au-dessus de ces lignes, souvent sans permis ni respect des zones de servitude, créent des risques importants pour les habitants, qui ignorent la plupart du temps les dangers potentiels de vivre sur ces câbles vieillissants. Face à l’urgence, les équipes de la SNEL se mobilisent pour sécuriser les installations et rétablir un approvisionnement électrique stable dans la région.
Des infrastructures fragilisées et des risques de coupures durables
Ces défauts, ajoutés à l’implantation anarchique de maisons sur des installations souterraines, menacent la stabilité de l’alimentation en électricité dans la région. Jean-Marie Moutombo Ngoy, directeur régional sud de la SNEL, déplore «Certaines habitations se sont installées directement sur des câbles essentiels, ce qui crée des perturbations. Ces lignes datent de plus de cinquante ans ; il est impératif de respecter les zones de servitude pour éviter les risques d’accidents et les interruptions de fourniture ».
Vandalisme et vol de cuivre, un obstacle de plus pour la SNEL
En plus de ces défis, la SNEL subit les effets de vols répétés de conducteurs en cuivre, notamment sur la ligne haute tension de 120 kilovolts à Kipushi. Ce sabotage a plongé le quartier Katubavu et une partie de la commune de Kenya dans le noir depuis 2 heures du matin, laissant des milliers de foyers sans électricité. Ce vandalisme, qui cible les infrastructures publiques, compromet gravement les projets de développement en cours dans la région.
Face à ces obstacles, la SNEL appelle à la vigilance et au soutien des autorités pour protéger les infrastructures et assurer la continuité de la fourniture en électricité.
Glad NGANGA
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