L’Eglise du Christ au Congo (ECC) est disposée à offrir ses bons offices pour réunir sous l’arbre à palabres des congolais proches du pouvoir, de l’opposition et de la société civile afin de discuter pour la réconciliation, la cohésion nationale, la sécurité et la paix en République démocratique du Congo (RDC). C’est ce qui ressort en substance des propos tenus ce weekend à Kinshasa par le Pasteur Maurice Mondengo, Directeur de Cabinet Adjoint en charge de Communication, Médias et Relations Publiques du Président National et Représentant légal de l’ECC, André-Gédéon Bokundoa-bo-Likabe.
Alors que peu avant la fin de son séjour médical à Bruxelles en Belgique, le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi Tshilombo déclarait à la presse son ouverture à l’opposition tout en se questionnant sur des mécanismes d’établissement d’un dialogue avec des opposants tels que Martin Fayulu, Moïse Katumbi ou Joseph Kabila, l’Eglise du Christ au Congo (ECC) qui, par son Président National, le Rév. Dr André-Gédéon Bokundoa, appelle depuis 2018 le Président de la République à convoquer un dialogue national ou une table ronde sur des questions qui dérangent « la paix, le développement et surtout la cohésion nationale » est revenue à la charge en proposant ses bons offices afin de réunir les congolais pour qu’ils discutent sur des sujets qui fâchent et d’en trouver des consensus.
A en croire le Directeur de Cabinet Adjoint du Président National de l’ECC et responsables de la Communication de cette confession religieuse, Pasteur Maurice Mondengo « s’il était demandé à l’ECC, qui a toujours appelé à ce dialogue entre les filles et les fils de notre Pays, de faire la médiation, en vue de la cohésion nationale, rassurez-vous qu’elle acceptera humblement cette tâche délicate. L’ECC sait qu’elle ne travaillera pas seule. Elle fera ce travail, ensemble avec les autres Congolais, pasteurs ou non, avec les politiques et la société civile, aux fins d’un nouveau départ pour le Congo et pour les Congolais réconciliés entre eux ».
Pour sa deuxième sortie médiatique après plusieurs mois de silence observés par l’Eglise protestante justifié par « la lecture du tableau sociopolitique de notre pays après les élections imposait à l’ECC beaucoup d’efforts dans le travail de contact … », le pasteur Mondengo a souligné que « Depuis 2018, par la voix de son Président National, le Rév. Dr. AG BOKUNDOA-bo-LIKABE, l’ECC a toujours appelé les autorités de notre pays a accepté le dialogue, une table ronde, où l’on discutera des problèmes majeurs qui dérangent la paix, le développement, et surtout notre cohésion nationale. Depuis le Président Kabila en 2018, jusqu’à ce jour, rien n’est encore fait, rien n’est encore envisage. Le 30 juin dernier, le Président de l’ECC a réitéré cet appel au Président de la République, Son Excellence Félix-Antoine TSHISEKEDI, qui seul devra voir l’urgence et la nécessité d’un dialogue entre filles et fils de notre Pays, peu importe leurs appartenances politiques et consorts car on ne peut obtenir la cohésion nationale dans les conditions actuelles de notre Pays sans dialogue franc entre nous ».
Face à la guerre d’agression que subit la RDC, « l’ECC », a-t-il poursuivi « a toujours condamné cette guerre injuste (pour les minerais) qui tue chaque jour notre peuple depuis plusieurs années et le fait errer loin de nos terres. Elle prie pour le Congo et son peuple mais elle encourage aussi le Gouvernement à tout faire pour que cette situation s’arrête. Notre peuple souffre. Sa situation sociale est celle de la misère. En réalité, aujourd’hui, notre peuple ne veut plus entendre des discours des politiciens sur cette guerre, ou sur l’amélioration de ses conditions de vie. Il veut plutôt voir un petit commencement de la matérialisation de leurs promesses de campagne par des actes, des signes qui ne trompent pas mais rassurent sur la fin de ce calvaire », a dit le Directeur de Cabinet Adjoint du Président National de l’ECC, le Pasteur Maurice Mondengo.
Le 30 juin 2024, le Président de l’ECC, Rév. Dr André-Gédéon Bokundoa avait stigmatisé le fait que « la RDC est confrontée aux multiples défis socio-économiques, politico-idéologiques, diplomatiques et sécuritaires qui, d’un côté, sont le fruit de notre inattention à nous arrêter en vue d’analyser sans complaisance les causes profondes de nos souffrances à partir d’une reprise consciente de notre passé commun et, de l’autre, par l’absence de notre responsabilité collective de mettre en place un cerveau collectif en vue de repenser notre autodétermination face à la reconfiguration des blocs de puissance et aux chocs civilisationnels de l’heure ».
Le 30 juin dernier, L’ECC, par son Président National, a demandé au Président de la République d’engager la RDC vers « un nouveau processus hautement spirituel de sagesse et d’intelligence en vue de guérir son passé, mieux vivre le présent et retrouver son destin initial ».
La rédaction
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