Afrique : L’Église Catholique enjoint l’UE et l’UA à protéger les droits des peuples autochtones dans la préservation de la biodiversité

Dans un appel poignant, la Commission Justice, Paix et Développement du Symposium des Conférences Épiscopales d’Afrique et de Madagascar (SCEAM) a exhorté l’Union européenne et l’Union africaine à protéger les populations autochtones et locales du continent dans leurs initiatives de conservation de la biodiversité.

Le communiqué, diffusé depuis Accra, la capitale du Ghana, met en lumière l’importance cruciale de ne pas compromettre les terres et les moyens de subsistance des communautés autochtones et locales avec le Fonds de conservation de la biodiversité de l’UE. La CJPD du SCEAM préconise un changement de paradigme vers une conservation respectueuse des droits des peuples autochtones et des communautés locales, qui sont responsables de la gestion de 80% de la biodiversité mondiale restante.

En appelant à passer d’une approche de « conservation-forteresse » à des modèles de cogestion inclusifs, la CJPD souligne l’importance de la participation et de la protection des droits des communautés locales. Elle insiste sur la nécessité d’obtenir un consentement préalable, libre et éclairé des peuples autochtones pour tout projet lié à la biodiversité, tout en soutenant des pratiques durables comme l’agroécologie et le pastoralisme.

En collaboration avec des partenaires engagés tels que CIDSE et le CAWR de l’Université de Coventry, la CJPD du SCEAM s’engage activement pour défendre les intérêts des plus vulnérables d’Afrique et promouvoir des sociétés équitables  prospères et en harmonie avec la nature.

Cet appel vise à sensibiliser et à encourager des politiques inclusives et durables pour protéger la diversité biologique tout en préservant les droits et la dignité des peuples autochtones et des communautés locales en Afrique.

Glad NGANGA

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