Le Ministre de l’Emploi et Travail, Ephraim Akwakwa, a publié une note circulaire réglementant les horaires de travail dans le secteur du commerce, en réponse à de nombreuses plaintes sur les violations des dispositions du Code du Travail en matière d’horaires. Ce texte vise à instaurer un cadre plus strict et uniforme, garantissant le respect des droits des travailleurs tout en favorisant la stabilité sociale.
Des mesures précises pour encadrer la durée du travail
La circulaire rappelle d’abord les limites imposées par l’article 119 du Code du Travail, stipulant que la durée de travail ne doit pas excéder 45 heures par semaine et 8 heures par jour. Elle précise que désormais, les horaires de travail dans le secteur commercial seront strictement établis comme suit :
• Du lundi au vendredi : de 8h00 à 16h00, avec une pause de 12h00 à 12h30.
• Le samedi : de 8h00 à 13h00.
Le ministre insiste sur l’obligation pour les employeurs de respecter ce cadre. En cas de dépassement des horaires, ces heures supplémentaires seront majorées, conformément au paragraphe 4 de l’article 119 du Code du Travail.
Vers une application stricte et surveillée
Le Ministre Akwakwa rappelle que le respect de ces nouveaux horaires est essentiel pour garantir une paix sociale durable dans le secteur du commerce. Pour s’assurer de la bonne mise en œuvre de cette directive, il confie à l’Inspection du Travail la mission de contrôler et de faire respecter ces dispositions auprès des employeurs.
Les travailleurs du secteur du commerce accueillent positivement cette décision, espérant qu’elle permettra d’améliorer leurs conditions de travail et de garantir le paiement des heures supplémentaires.
Cette circulaire entre en vigueur immédiatement à partir de la date de sa signature. Elle témoigne de la volonté des autorités d’assurer une meilleure régulation du secteur commercial pour le bien-être des travailleurs et pour la stabilité sociale en République démocratique du Congo.
Cette nouvelle réglementation des horaires dans le secteur du commerce marque un tournant dans la politique sociale du pays, rappelant aux employeurs l’importance du respect des droits de leurs employés.
Glad NGANGA
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