Coopération policière avec la Chine : la RDC boycotte tout en dénonçant l’inaction de l’EAC face à l’agression rwandaise

La République Démocratique du Congo (RDC) a pris la décision de ne pas signer le Mémorandum d’Entente sur la coopération policière entre les pays d’Afrique de l’Est et la Chine, en raison du silence coupable de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) face à l’agression rwandaise. 

Cette décision prise par l’État congolais a été annoncée par le Vice-premier Ministre et Ministre de l’Intérieur Jacquemain Shabani lors d’un dialogue ministériel à Beijing.

Le patron de la territoriale congolaise a réaffirmé l’intérêt de son pays pour une coopération avec la Chine afin de bénéficier du partage d’expérience sur la sécurité publique et d’améliorer le bien-être de sa population.

Cependant, il a clairement indiqué que la RDC ne pouvait pas s’engager dans un accord multilatéral avec des pays qui ne condamnent pas l’agression rwandaise et la violation du principe de l’intégrité territoriale.

« La RDC privilégiera donc une coopération bilatérale avec la Chine », a-t-il conclu.

Cette décision marque un tournant dans la relation de la RDC avec l’EAC et met en lumière la frustration croissante du pays face à l’inaction de l’organisation face à l’agression rwandaise. La RDC considère que le silence de l’EAC encourage l’agresseur et met en danger la sécurité et la stabilité de la région.

La décision de la RDC est susceptible d’avoir des conséquences importantes pour la coopération régionale et pour les relations entre la RDC et ses partenaires. Cette dernière soulève également la question de l’efficacité de l’EAC à résoudre les conflits et à garantir la sécurité de ses membres.

Glad NGANGA

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