Lors de la plénière consacrée à l’examen du projet de loi sur la prorogation de l’état de siège, l’honorable Didier Mundela, élu de la Lukunga, a pris la parole pour attirer l’attention du gouvernement et de l’Assemblée nationale sur une autre urgence, le chaos de la circulation dans la capitale.
« Il est devenu presque impossible de se déplacer dans Kinshasa », a-t-il affirmé, dressant un tableau accablant de la situation.
« Pour arriver au Palais du Peuple à midi, il faut quitter chez soi dès 9 heures du matin ! Imaginez les élèves, les travailleurs, contraints de jongler avec des trajets interminables dans une ville embouteillée où la patience est mise à rude épreuve », a déploré M. Mundela, avant de souligner l’impact de cette congestion sur la vie quotidienne des Kinois.
Selon lui, la situation a empiré au point de rendre impossible la prise de plusieurs rendez-vous en une journée, à moins de circuler en pleine nuit.
« On devrait devenir des chauves-souris pour pouvoir honorer nos engagements ! » a-t-il ironisé.
Pour l’élu, une des solutions résiderait dans la réhabilitation des routes secondaires afin de désengorger les artères principales, mais aussi dans une discipline plus stricte au niveau des conducteurs.
« Nous avons des conducteurs non formés, sans passage par l’auto-école, ce qui crée un désordre constant sur nos routes », a-t-il souligné.
Ce plaidoyer de Didier Mundela résonne comme un appel urgent pour une action gouvernementale décisive, afin de permettre aux Kinois de circuler librement et de rendre la ville plus vivable. Face aux nombreux défis auxquels le pays est confronté, l’honorable Didier Mundela rappelle qu’améliorer la mobilité à Kinshasa est aussi une priorité pour le bien-être de la population.
La Rédaction
Soyez le premier à commenter