Chanson souvenir : « Bolumbu obatela Longomba » de Vicky Longomba(illustration audio)

Vicky Longomba est considéré comme l’un des plus grands artistes de la musique congolaise moderne. C’est grâce à lui que Franco Luambo Makiadi fit asseoir son industrie musicale au début des 60.  Les musiciens congolais lancés par leurs maisons de disques tenues par les grecs à Léopold ville doivent se confirmer sur terrain. La concurrence est rude. Chacun doit convaincre les mélomanes à travers le pays. Pour atteindre ce succès, certains recourent à des fétiches. Les musiciens les plus en vogue font face à des attaques pour étouffer leurs talents. C’est le début du recours aux fétichistes dans la musique congolaise. Vicky Longomba aussi est attaqué plusieurs fois. C’est pourquoi, il va demander à sa mère qui s’appelle « Bolumbu », originaire de Bokungu-Ikela de la tribu Mongando de le protéger. A cette époque, les mères ont un rôle de protectrices. La mère doit protéger la vie de ses enfants jusqu’à son dernier souffle et par tous les moyens même d’origine mystique. L’artiste musicien Vicky Longomba dit  » Lovy », le père de Awilo Longomba demande ainsi la protection de sa mère. D’où la chanson  » Bolumbu obatela Longomba ». La chanson commence par le battement du tam-tam et rendue en langue Mongo par la voix de tête de Vicky comme pour évoquer les esprits des ancêtres, les Bakoko ». Le refrain sera repris , plus tard, par les kinois : » Toyaki mboka mboka » pour dire chacun pour soi, Dieu pour tous. Franco tient le côté rythmique de cette chanson bien réussie sans compter une instrumentation à la perfection comme savaient le faire les anciens musiciens de l’orchestre mythique de l’Ok Jazz avec une dextérité hors pair.

Deb’s Bukaka

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