Zoé Kabila: Déguerpissement, l’affaire rebondit

Alors que les avocats de l’ex gouverneur de Tanganyika, délogé par le Ministère  de l’Urbanisme et Habitat, crient au scandale, de nouveaux éléments accablants viennent d’être dévoilés. Ils anéantissent la ligne de défense de Zoé Kabila. La rédaction de Belela les a analysés.

Démenti de la famille du Général Kundu
Dans un entretien téléphonique obtenu par la rédaction de Belela, le frère du Général Kundu rejette catégoriquement l’allégation selon laquelle son frère, connu pour sa probité morale, ait pu vendre une maison de l’Etat dont il était locataire à Zoé Kabila. Selon lui, l’acte de vente que les avocats de ce dernier brandissent est un faux. Il ressort, par ailleurs, de toutes les pièces parvenues à la rédaction de Belela que la villa, située au numéro 2 de l’avenue Likasi dans la commune de la Gombe, de laquelle le frère cadet de Joseph Kabila a été délogé, figure de manière constante sur le répertoire des biens de l’Etat; il n’existe aucun un acte qui l’en a extrait régulièrement.

Des éléments accablants contre Zoé Kabila

L’historique de la villa établit qu’avant 1989, elle était, comme d’ailleurs tous les immeubles du domaine privé  de l’Etat, sous gestion du commissaire d’Etat (Ministre aujourd’hui) au portefeuille. Elle est bien présente sur le procès verbal, ci-joint, de remise et reprise signé le 29 juin 1989 entre le commissaire d’Etat au portefeuille et son collègue de l’urbanisme et de l’habitat, qui reprenait, à partir de cette date, la gestion de ce patrimoine immobilier de l’Etat.

En 1998, l’Arrêté ministériel CAB/MIN.TPAT-UH/01/008/98  du 1er avril a retiré

les unités de logement du domaine privé de l’Etat reprises aux annexes du circuit économique et les a affectées comme résidences officielles de hauts cadres de la Présidence de la République, du Gouvernement, de l’Armée, de la Police Nationale, de la ville de Kinshasa. C’est ainsi que la villa du 2 avenue Likasi se retrouva sur le quota Armée, comme le laisse clairement apparaître la pièce jointe.

Aujourd’hui comme hier, les affectations de ces unités de logement aux bénéficiaires (locataires) étaient faites par le responsable de chaque institution qui transmettait au Ministère chargé de l’urbanisme et habitat, pour attribution définitive la liste des personnes à loger.

Partant, le seul occupant de la villa, connu à ce jour de l’Administration, est feu Général Kundu. Toute sous-location lui était formellement interdite.

Dès lors, « il est question de spoliation. C’est par fraude que Zoé Kabila est devenu occupant de cette villa. L’Etat propriétaire  n’a jamais pris un acte d’affectation en sa faveur. Il a triché administrativement. Il devait par conséquent être expulsé sans aucune forme de procès .»,  a conclu un des experts du cabinet du Ministre d’Etat, Ministre de l’urbanisme et habitat, joint au téléphone depuis Abu Dhabi, dans la suite du chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi.

Belela.net

One thought on “Zoé Kabila: Déguerpissement, l’affaire rebondit

  1. Zoé Kabila n’est ni ministre, ni haut fonctionnaire de l’État congolais, ni un officier supérieur de notre armée. Les biens immobiliers et mobiliers de l’État congolais sont spoliés par la Kabilie et son déguerpissement est un honneur pour la République. Les frais exorbitants des passeports à l’hôtel des monnaies que Zoé avait géré 18 ans, ainsi des droits aux carrés miniers ont fait de lui un des milliardaires congolais au sein et il a construit des hôtels à cinq étoiles, des maisons des particuliers confisqués et j’en passe.
    Nous sommes locataires, il doit aussi être locataire car de la Tanzanie à Kinshasa en passant par Rwanda, il n’a pas hérité une maison.

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