La République Démocratique du Congo franchit une nouvelle étape décisive dans son ascension diplomatique. Après avoir décroché la vice-présidence de l’Assemblée générale des Nations Unies, elle a été élue ce mardi 3 juin, membre non permanent du Conseil de sécurité pour l’exercice 2026-2027.
Cette double victoire confirme le retour affirmé de la RDC sur la scène internationale et renforce sa position comme acteur clé dans les grandes décisions liées à la paix, à la sécurité mondiale et à la réforme du système multilatéral.
« Siéger au Conseil de sécurité permettra à la RDC de porter la voix de l’Afrique, ses aspirations et ses solutions, au centre des enjeux mondiaux », avait affirmé le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, anticipant déjà un rôle actif et engagé du pays au sein de l’organe le plus influent des Nations Unies.
Thérèse Kayikwamba Wagner, ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, a exprimé sa profonde gratitude aux pays membres qui ont soutenu la candidature congolaise. Elle l’a fait au nom du chef de l’État Félix Tshisekedi et du peuple congolais, soulignant que cette confiance placée en la RDC est une reconnaissance des efforts soutenus en faveur de la paix, du dialogue et du multilatéralisme.
La ministre des Affaires étrangères insiste sur l’engagement de Kinshasa à aborder les défis sécuritaires du continent avec responsabilité, tout en promouvant une diplomatie fondée sur la solidarité et la coopération.
Forte de son potentiel humain, de ses ressources stratégiques et de sa position géopolitique en Afrique, la RDC s’apprête désormais à défendre les intérêts du continent au cœur des enjeux mondiaux. Une mission de taille, portée avec ambition.
Glad NGANGA