Une nomination de tous les espoirs…et de tous les dangers

Le président de la République, Félix Tshisekedi, vient enfin de franchir le pas devant un aréopage de personnalités issues des partis et regroupements politiques de l’Union Sacrée de la nation, en nommant un Premier ministre de son obédience. Le nouveau locataire de la primature, Jean-Michel Sama Lukunde, 43 ans, vient d’hériter d’un pays qui fait aujourd’hui pâle figure face à ses voisins de la sous-région.
Après la chute des bureaux de deux chambres du parlement et celle du gouvernement Ilunkamba, le chef de l’État vient de procéder à une véritable tempête purificatrice, afin de vouloir démontrer qu’il peut réussir là où les autres échouent.
Pour la première fois, Tshisekedi a eu la liberté de choisir le Premier ministre, dans son pouvoir discrétionnaire, parmi les candidats de « diversion » dont les noms étaient cités.
Quel que soit les ambitions légitimes de chacun, ces plusieurs candidats dans un seul fauteuil a suscité de nombreuses vocations Kinshasa.

Pourquoi seulement le Katanga

L’opinion sait que suite à de nombreuses rayures qui ont entaillé ses flancs à cause de chocs que le yacht a enduré pendant son périple avec la coalition FCC – CACH, que le chef de l’État congolais, Félix Tshisekedi, a décidé la
création de l’Union Sacrée de la nation, un nouvel ordre politique pour tirer le pays du noyade.
La même opinion se demande, « pourquoi toujours le Katanga », qui a géré la RDC pendant plus de vingt ans?.
Dans certains salons politiques, les analyses se convergent. Certes, le Premier ministre qui vient de démissionner était du Grand Katanga et celui qui vient d’entrer est encore de l’espace katangais qui semble avoir un coptant spécial dans les nominations.
« La présidence étant au centre, c’est-à-dire au Grand Kasaï, le Sud devait laisser la place au Nord, la Grande Orientale. Espace martyrisé depuis que la RDC est indépendante. Inutile de citer les faits macabres qu’a connu la ville de Kisangani, jusque-là abandonnée à son triste sort. Aujourd’hui, la Grande Orientation détient la clé de la nouvel ordre politique congolais, elle est le mieux placée pour capitaliser le pactole de voix laissée en jachère », réagi un groupe d’étudiants de cette partie du pays à Kinshasa.
Gel Boumbe

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