Un programme de gestion durable des forêts au menu d’un échange entre le vice Premier ministre Eve Bazaiba et l’ambassadeur de France en RDC

La délégation française chez Bazaiba

Kinshasa, 11 mai 2021(ACP).- La mise en place d’un programme de gestion durable des forêts a été au menu d’une audience que le vice Premier ministre en charge de l’Environnement et développement durable, Mme Ève Bazaiba a accordée, mardi dans son cabinet de travail, à l’ambassadeur de France en RDC, François Pujolas.

« Nous avons parlé plus concrètement de la mise en place d’un programme de gestion durable des forêts qui a été décidé par les partenaires du CAFI avec la France et que l’agence de développement doit mettre en œuvre en liaison avec le ministère que pilote Mme Bazaiba », a confié à l’ACP le diplomate français à la sortie de cette audience.

Cette visite entre dans le cadre du partenariat bilatéral entre la France et la RDC, conformément aux entretiens qu’ont eus récemment le président Félix Antoine Tshisekedi de la RDC et le président français Emmanuel Macron. Il a été question des aspects du développement durable, a-t-il indiqué.

Parmi les sujets évoqués, M. Pujolas a déclaré que s’agissant de la forêt, il y a des échéances importantes à venir au niveau international au cours desquelles la RDC doit jouer tout son rôle qui concerne notamment le climat et la biodiversité. Il est vrai que la RDC, avec son potentiel énorme lié au Bassin du Congo, a un rôle important à jouer avec l’appui des partenaires dont la France, a-t-il reconnu.

Dans cette optique, des conférences internationales se tiendront dans la deuxième moitié de l’année en Chine et en Angleterre, notamment la Cop26 qui est le suivi de l’accord de Paris sur le climat qui avait fixé un niveau important d’ambitions, mais qui doit être renouvelé et complété.

Il a aussi été question de la biodiversité dans toutes ses dimensions, notamment dans la dimension de la gestion des parcs naturels.

C’est un aspect important car les parcs sont des réservoirs ou des ressources à la fois naturelles et économiques, mais pour autant qu’ils soient bien gérés en conservation de la nature et en gestion durable de ces ressources naturelles.

Certains modèles ont relativement  bien marché, tel que celui des Virunga, malgré l’environnement sécuritaire très difficile. Pour le diplomate français, il est donc important de voir avec la ministre de l’Environnement et les différents partenaires dans quelle dimension on peut mettre en place dans d’autres parcs des formules inspirées de ces modèles des Virunga. 

ACP

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