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Tshopo : des présumés criminels arrêtés pendant le bouclage mixte police-armée sont présentés devant la justice

Les présumés criminels interpellés pendant le bouclage mixte opéré par la Police et l’armée ont été présentés mercredi 11 août devant la justice à Kinshasa dans la commune de la Tshopo. La séance du jour a consisté à l’audition et l’identification des prévenus. 

Le colonel Floribert Kingombe, commandant de la police urbaine indique que la commission mixte va prendre des décisions qui s’imposent, 48 heures après l’audition et l’identification des prévenus. 

« Nous sommes en train de travailler pour faire le tri. Certains viennent. Ils ne sont pas si nombreux. On les a formellement identifiés et s’il n’y a pas de charges, nous allons les relaxer », assure-t-il. 

Lundi 9 et mardi 10 août, 186 personnes, dont 5 femmes et 7 enfants, ont été interpellées pendant cette opération mixte de bouclage qui a ciblé quelques communes de Kisangani. 

Des parents défendent leurs enfants 

Pendant ce temps, la majorité de parents de ces présumés délinquants se sont déjà rendus à l’Ecole de formation de la police à Kapalata, située à 7 km au nord de la ville, certains pour réclamer la libération de leurs enfants et d’autres pour s’enquérir de la situation de leurs proches. 

A en croire Jacques Sili, un des parents, son enfant est innocent. 

« Ma parole n’est pas évangélique, mais je dis que mon enfant est innocent », a déclaré Jacques Sili. 

Pour Zacharie Kingombe, secrétaire de l’ONG Lutte pour le changement, LUCHA, qui fait partie également des nombreux visiteurs ayant accédé à ce camp, la LUCHA soutient cette opération qui vise la sécurisation de la ville. 

« On est vraiment pour cette opération, même si les autorités policières doivent revoir certaines approches pour que ça soit un succès », indique Zacharie Kingombe. 

De l’autre côté, certains avocats estiment que même les présumés criminels doivent être assistés. 

« Notre souhait est que l’État congolais puisse continuer de faire ce qu’il a fait, mais en ciblant les vrais criminels », précise un des avocats. 

Radio Okapi

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