TSHISEKEDI réclamé au Kwilu pour une solution durable

Depuis le début du mois d’Avril jusque là maintenant, la province du Kwilu tourne au ralenti ou presque pas du tout, quant aux institutions qui sont sensées travailler en collaboration pour amener cette province vers son destin. Cependant, l’on observe un silence presque de cimetière auquel cette province est entrain de vivre en termes des activités.

Aucune action du côté du gouvernement, ni de l’Assemblée provinciale dans l’ensemble de 5 territoires et de 2 grandes que compose cette province. Ce deux institutions se livrent depuis un certain temps, à une guerre froide avec comme dommages collatéraux la misère du peuple souverain primaire.

L’Assemblée veut se débarrasser de son Président, l’accusant de beaucoup de griefs dont la megestion, du moins de ce qui est officiel. Mais, le dessous de la carte, d’après plusieurs observateurs, les députés visent la destitution du Gouverneur de province qui, d’après eux, est protégé par le Président de l’organe délibérant de la province du Kwilu.

Une théorie qui se justifie de plus en plus avec les différents déplacements conjoint entre le Gouverneur et le Président de l’Assemblée du Kwilu à Kinshasa ou ailleurs.

La RDC avait pris l’option dans sa constitution, de mettre en place la décentralisation comme mode de gestion du pays qui rapprocherait les gouvernés au gouvernants afin de booster le développement qui passera irréfutablement par les deux institutions que sont!: les Assemblées Provinciales et les Gouvernements provinciaux. Mais, ces deux institutions jouent au chat et à la souris, dans pratiquement toutes les provinces du pays, où l’on assiste à des destutions massives des gouverneurs de province par les Assemblées provinciaux, qui au passage déstabilisent d’une manière ou d’une autre ces provinces, avec des gouverneurs intérimaire qui n’ont pas de compte à rendre aux assemblées provinciaux et c’est le mangeoire qui commence entre les députés provinciaux et les membres du Gouvernement rescapés de destitution, sans contrôle et aucun, tout ceci au détriment de la population.

La plus grande question qui mérite d’être posée ici est de savoir qui gagne et qui perd dans tous ceci? Sans avoir peur d’être contredit, la réponse à cette interrogation est que, c’est la population qui perd dans tous ce cirque. Parce que dans le soucis de se maintenir à leurs postes, ces dirigeants sont prêt à dilapider le finances de la province en débourssant des grosses sommes d’argent pour donner à leurs mentors se trouvant à Kinshasa afin de se maintenir au pouvoir.
Comment la province va se développer? Comment de tels dirigeants rendront-t-ils compte aux dirigés? Est ce que la population peut aussi leurs demander de compte? du moment où, il est protégé sagement par son mentor! Voila au tant de questions que la population du Kwilu se pose et celles des autres provinces qui connaissent la même situation que le Kwilu.

C’est pourquoi, la population du Kwilu à travers la société civile force vive invite le Président de la République, garant de bon fonctionnement des institutions, lui qui prône « le peuple d’abord », à s’impliquer pour une soulution radicale et durable dans ce jeu de ping-pong entre les Assemblées et les gouvernements provinciaux.

Cette population espère également à une réforme sur les questions des assemblées provinciales et le mode de scrutin des Gouverneurs de province.

Ezéchiel KASENDA

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