TSHISEKEDI ordonne, SAMA et les Warriors exécutent.

Sama Lukonde et les warriors

La justice sociale depuis la nuit de temps n’a pas toujours été rendue entre les privilégiés et le commun de mortel. Le partage équitable des ressources du pays est et reste un sérieux problème à la limite du danger, pour la paix sociale et la cohésion nationale. L’homme dans son égoïsme et sa cupidité légendaire, cherche toujours à avoir plus que les autres, même quand-il a n’a déjà assez pour vivre paisiblement.

Dans son discours de l’investiture en janvier 2019, Félix TSHISEKEDI, Président de la République démocratique du Congo, avait placé l’homme au centre de son action en mettant ainsi en exergue le « peuple d’abord », afin d’adouber ce peuple congolais inerte face à une très mauvaise politique imprimée depuis plus de 18 ans où, les forts dominent sur les faibles et ceux qui gèrent deviennent de plus en plus riche, pendant que le peuple souverain, s’appauvrit du jour au jour. Cette mauvaise politique du régime passé, était caractérisée par la corruption, le clientélisme, la mauvaise gouvernance, l’absence totale du contrôle, moins encore la redevabilité, foulant aux pieds toutes les principes de la bonne gouvernance et de la gouvernance participative. L’on peut facilement le constater par l’absence de cette classe moyenne que Félix TSHISEKEDI tient à créer et le millionnaire congolais, parce qu’au Congo, il y a que deux classes sociales : les riches et le plus pauvres.

Des graves constats de mauvaise gestion de certaines entreprises et établissements publics du portefeuille de l’Etat relevées par l’Inspection Générale des Finances.

Vers l’effectivité d’un état de droit

Le siège qui inquiète

En séjour dans la partie Est de la République, précisément à Ituri, le Chef de l’Etat congolais a présidé la huitième réunion du Conseil des Ministres du gouvernement SAMA, ce vendredi 18 juin 2021 par visioconférence, où, au cinquième point de sa communication, Félix TSHISEKEDI a affirmé avoir été saisi des conclusions définitives tirées des contrôles effectués suivant une procédure contradictoire et transmises aux responsables des structures contrôlées par l’IGF. Elles font état :
• De la perception par les gestionnaires d’avantages exorbitants au mépris des dispositions légales et réglementaires ;
• De l’allocation à certaines catégories du personnel d’avantages de toute nature au détriment d’autres catégories d’employés non-bénéficiaires ;
• Du non-respect des normes sectorielles de gestion en matière d’affectation des moyens mobilisés ;
• De la mauvaise gouvernance caractérisée par d’importantes dépenses, restées sans pièces justificatives ;
• De la multiplication des marchés publics de gré à gré, mode de passation qui s’est imposé comme règle alors qu’il consiste en une exception.
En croire le compte rendu sanctionnant cette réunion du conseil des ministres. La même source rapporte que, pour éviter l’aggravation de cette situation désastreuse d’après le Garant de la Nation, il a demandé aux Ministres sectoriels concernés de prendre les mesures conservatoires nécessaires de nature à mettre hors d’état de nuire les auteurs de cette mauvaise gouvernance.

L’on apprend des sources concordantes que, un bon nombre des responsables (PCA, DG etc.) de nos différents établissements et entreprises publics du portefeuille de l’Etat, seraient suspendus et même arrêtés afin, comme le veut Félix TSHISEKEDI, de débourber petit à petit ce pays, longtemps assujetti par les antivaleurs gangrénant au passage, non seulement l’économie du pays, mais aussi dégradent la situation socio-économique du peuple et ternissent l’image du pays de Lumumba de par le monde.

Affaire à suivre…

Ezéchiel KASENDA

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