Le président américain Donald J. Trump, vient de désigner le général quatre étoiles Dan Caine, ancien chef d’état-major de l’US Air Force, pour diriger le mécanisme opérationnel de désengagement des forces rwandaises du sol congolais.
Cette décision s’inscrit dans le cadre de l’accord de paix signé le 27 juin 2025 entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda, sous la médiation directe de l’administration Trump.
Mission express pour un général d’élite
Chargé d’une mission décisive de 30 jours, le général Dan Caine devra :
• Superviser le retrait effectif des troupes rwandaises de l’Est congolais,
• Assurer la neutralisation complète des FDLR, ces milices hutu rwandaises encore actives dans la région,
• Travailler en étroite coordination avec les FARDC, les forces armées de la RDC.
Son arrivée à Kinshasa est attendue le samedi 5 juillet. Il dirigera une task force militaire et diplomatique placée sous autorité conjointe USA-RDC.
Trump, nouveau gendarme en Afrique ?
Avec cette médiation directe, le président Trump entend marquer son retour sur la scène africaine et redessiner l’équilibre stratégique dans la région des Grands Lacs, jusque-là courtisée par la Chine, la Russie et d’autres puissances régionales.
Mais les enjeux sont immenses : la réussite de cette mission pourrait réhabiliter l’image des États-Unis comme arbitre crédible, tandis que son échec risquerait de raviver les tensions régionales et aggraver la crise humanitaire persistante dans l’Est congolais.
Glad NGANGA