Tension dans le grand Bandundu : 22 présumés meurtriers des chefs coutumiers aux arrêts

Rond-Point Place de la Femme sur l’avenue Wamba à Bandundu (Kwilu). Décembre 2020. Radio Okapi/Ph. Irène Mbama

Au total, vingt-deux assaillants présumés auteurs des meurtres des chefs coutumiers aux villages Bukusu et Fadiaka, arrêtés dans le secteur de Wamba vers Fatundu (territoire de Bagata), ont été transférés lundi 3 octobre à Bandundu, chef-lieu de province du Kwilu.  Ils seront bientôt déférés devant l’autorité judiciaire pour répondre de leurs actes, a promis le commandant de 1.113ème bataillon des FARDC, infanterie de Bandundu, colonel Alain Mbayo. Il rassure de la restauration de l’autorité de l’État dans cette partie du pays, à la suite des opérations militaires en cours.  

« Il s’agit des assaillants qui ont participé à tuer les chefs Fadiaka et Bukusu. On a dépêché les militaires pour aller les appréhender. Ce sont des assaillants qui étaient de l’autre côté de Maï-Ndombe et qui voulaient juste transporter le conflit ici chez nous dans la province du Kwilu », accuse le colonel Alain Mbayo.  

Les militaires et policiers, dépêchés sur place, ont mis la main sur certains d’entr’eux, « qui ont participé à ces désordres. Voilà maintenant ils sont parmi nous pour le transfèrement. Ils sont au nombre de 22, les hommes, les femmes qui ont leurs enfants. Nous sommes en train de travailler là-dessus ».  

Selon lui, les forces de l’ordre sont en train de traquer les assaillants, « qui sont maintenant en débandade. Donc, leur puissance de nuisance diminue et ça continue à diminuer ». 

Partie d’un présumé conflit foncier entre peuples Teke et Yaka à Kwamouth au Mai-Ndombe, la tension a affecté d’autres provinces de l’ex-grand Bandundu. Elle a fait plusieurs morts, des dégâts matériels et des milliers des déplacés en détresse.   

via radiokapi.net

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