Fini les suspensions surprises et les règlements de comptes à huis clos. Le président Félix Tshisekedi a frappé un grand coup ce vendredi 11 avril lors du Conseil des ministres en imposant un contrôle présidentiel préalable sur toute suspension de mandataire public. Une mesure qui vise à mettre fin aux dérives observées dans les entreprises du portefeuille de l’État, où les décisions disciplinaires sont souvent entachées d’irrégularités, voire d’abus de pouvoir.
Un feu vert obligatoire de la Présidence
Désormais, aucun mandataire public ne pourra être suspendu sans l’aval exprès du Chef de l’État. C’est la Première Ministre elle-même qui a relayé la directive présidentielle, insistant sur la volonté de ramener de la rigueur dans la gestion des ressources humaines étatiques. Un coup de frein aux suspensions arbitraires qui provoquent des remous internes et nuisent à la stabilité des entités concernées.
Une opération transparence en marche
Dans le même souffle, Félix Tshisekedi a exigé le recensement urgent de tous les cas litigieux de suspension, pour les examiner personnellement. En parallèle, des formations seront organisées pour les responsables publics, afin de leur rappeler les règles disciplinaires et prévenir les abus. Le message est clair : les sanctions ne seront plus des instruments de règlement de compte, mais des outils au service de la bonne gouvernance.
Cap sur une administration responsable
Avec cette reprise en main assumée, le Chef de l’État entend restaurer la crédibilité de l’administration et refonder la confiance entre l’État, ses mandataires et les citoyens. Un pas décisif vers une gouvernance plus juste, plus humaine et enfin, plus responsable.
Glad NGANGA