
L’hôtel présidence est un établissement multi- usages comprenant un immeuble résidentiel et quelques annexes derrière. L’hôtel la présidence de Ye Ying Parg ,ne s’attendait pas a la mise à jour de vieux souvenirs de la période d’ambiance et de détente dans la ville de Kinshasa.
A l’audience du mercredi dernier, le tribunal a orienté l’instruction de cette affaire vers l’infraction de séjour irregulier des filles de l’hôtel » Présidence « . Elle ont défilé a la barre et chacune à tour de rôle, devait expliquer pour quelle activité ,elle était venue en RDC. Et comment se sont -elles retrouvées à l’hôtel » Présidence » et pour quelle activité précise ? Dans la quête des informations sur la régularité de leur séjour, l’officier du ministère public s’est intéressé surtout à connaître qui a accueilli chacune d’elles à l’aéroport internationale de Ndjili ou au Beach Ngobila.
Les filles etaient servies comme des pizzas
Ces activités se deroulaient à l’abri des regards. Le chauffeur Salumu utiliser en lingala , le terme » Kuzu » qui signifie clandestin . A cette audience, quelques constances ont été retenues. Il y a d’abord la clandestinité des activités commerciales de l’hôtel » présidence » tout était hermétiquement fermé pour empêcher tout contrôle des services de l’Etat. Bien qu’il y ait un policier pour renforcer le service de gardiennage, la police nationale congolaise n’était pas la bienvenue. Même le parquet de grande instance de la Gombe s’est vu refuser l’accès. Tout était donc verrouillé.
L’Etat congolais a instauré pour faciliter la tâche aux expatriés dans le cadre de certains grands projets d’investissement, tel que les » cinq chantiers ». La grande surprise, c’est que la plupart de leurs visas leur procurés par des amis congolais avaient expiré, il y a des mois. Une minorité était en séjour régulièr , comme l’a reconnu l’OMP. Le chef de division de la DGM, appelé à la barre , a laissé entendre que le système existe et qu’il n’a fait que l’appliquer. A la question de savoir pourquoi ce visa de courtoisie coûtait 100 dollars, il n’a pas pu identifier les agents qui collectaient ces fonds.
Les avocats de la partie civile qui ont fait diversion,le tribunal a recadré les choses ,soutenant qu’on était en matière pénale et en procédure de flagrance, et non en matière civile. Un commerçant étranger a indiqué l’organe de la loi , ne peut pas bénéficier d’un visa de courtoisie. De telles irrégularités peuvent faire l’objet de poursuites judiciaires.
Signalons que, le jeudi dernier, le tribunal de grande instance de la Gombe, qui s’acheminait vers l’examen d’autres préventions , a estimé qu’il a progressé dans la découverte des indices qui pourront asseoir ses décisions.
Aaron Kikadi