Société: Les filles mères se convertissent en serveuses dans les bistrots de Kinshasa

Les potentiels clients des bistrots parsemés à travers la ville de Kinshasa se plaignent après les dépenses engagés dans l’espoir de ramener les jolies serveuses dans leur pioche. Le constat est, généralement, amer car la majorité des serveuses que l’on retrouve dans ces bistrots se révèlent des filles mères.

Ce qui complique un peu le calcul, selon un client qui decourage son ami, un nouveau venu dans un bistrot réputé de Kinshasa :

 » Moto n’a nga, ko meka n’a ba kama oyo te, ba faux petits, ba bota bota bango tu, faux masolo »: cher ami, n’ose pas prendre l’une de ces filles, elles ont toutes des enfants, c’est des mauvaises filles, une fausse affaire« .

Une routine

Les rares filles que l’on retrouve dans ces bistrots sont des anciennes habituées de ces lieux de plaisir, lesquels par la force des choses reviennent dans les mêmes endroits où elles avaient contracté leur grossesse :

 » Quand l’on ne sait quoi faire, l’on revient d’où l’on est parti, pas nécessaire comme pute, mais on préfère se convertir en serveuses, un faux semblant quoi! », Confie l’une d’elle.

Tout compte fait, de toute la période de misère que traverse le Congo Kinshasa depuis 60 ans, la jeune fille reste très exposée à toutes formes cevises , sexuel et autres.

Un vrai problème de société.

Don Petit N’Kiar

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