Société: La vente de la chikwangue, un gagne pain pour des familles entières

 « Je suis infirmière mais ça fait 5 ans que je n’ai ni salaire, ni prime. Mes enfants mangent grâce à la chikwangue » , nous révèle Maman Marie Nsiala qui vit dans le quartier Lubudi.

Comme elle, nombreuses autres ménagères sont obligées de vendre la chikwangue pour survivre et pour nourrir leurs foyers.

  » Je ne vis que de ça ici, il faut le faire et savoir se débrouiller, sinon , vous risquez de manquer même 100 fc pour acheter du savon  » ,dit une vendeuse qui a requis l’anonymat .

Dans le registre des difficultés, beaucoup parlent du manque d’espace adéquat pour exercer leur commerce ainsi que le manque de fonds.

« C’est depuis deux ans que je me bats pour vendre la chikwang. Je circule partout, dans les communes , comme celle de Limete, il n’y a pas d’espace pour nous permettre de vendre. Je n’ai pas aussi de fonds. J’emprunte l’argent et je remets. Je n’utilise que les bénéfices »

Dans ce coin de la ville province de Kinshasa, face aux difficultés pour tenir, les habitants appellent au secours des autorités qu’ils accusent de leur avoir tourné le dos.

Aaron Kikadi

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