SNEL : L’honorable Jean Bamanisa Saidi choqué de l’obscurité à Kisangani.

Le dernier gouverneur de la province orientale, Jean Bamanisa Saidi plaint à regret le manque intense d’électricité à Kisangani depuis plus d’un mois.

Suite à l’état archaïque de la centrale hydroélectrique de la rivièreTshopo, la province de Kisangani fait face à un monde noir, oubliant la lumière, ce qui a fait réveiller l’élu de la province de Tshopo de son silence congelé, comme on dit « c’est la goute qui fait déborder la vase ». Cette situation devient invivable et freinne l’épanouissement d’un pays qui se cherche. Jean Bamanisa se dit choqué de voir cette situation lugubre habiter le sol Boyomais, sans solution concrète.

Mais aussi la panne que la centrale hydroélectrique de Tshopo a connue et qui a réduit la production de mégawatts à 2%, qui sont malheureusement réservés pour la chaîne nationale et la société brassicole de la ville, qui est la seule d’ailleurs, l’honorable signale que le réseau de la ville est obsolète depuis des longues années.

L’homme de la province de Kisangani, accuse la société nationale de l’électricité de ne pas accepter de travailler en collaboration avec lui pendant son règne, pourtant par ses efforts, il avait trouvé des partenaires pour réhabiliter et refaire le réseau de distribution, ces partenaires étaient même à mesure d’apporter les transformateurs et câbles pour habiller un nouvel habit à ce réseau, dommage que cela ne soit pas pris en considération.

« Nous avions fait toute étude, et nous avons réalisé le coût d’une nouvelle complète installation de la ville était de 11 Millions de dollars américains. Nous avions incité la SNEL déjà présente et distributrice de travailler avec cette entreprise prête à investir à 100%, mais aucun intérêt de la SNEL, ils se contentaient de recettes qui étaient passées de 150.000 USD à plus de 400.000 /mois pour des facturations de plus de 600.000$ », regrette l’honorable Jean Bamanisa.

Il regrette également du laxisme des autorités congolaises dans les attentes primordiales des populations, et demande la clémence des autorités, c’est à dire, initier les gens qui maîtrisent mieux certaines choses bien qu’ils ne soient pas membre du gouvernement, peut-être leur connaissance serait une piste de solutions, car le pays a besoin des gens qui le font avancer.

L’élu de cette province lance un cri d’alarme aux responsables de ce secteur en vue de trouver une solution adéquate sur cette partie de la République, car le manque d’électricité devient une actualité courante et vedette.

Donke Kar.

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