Revue du vendredi 26 Mai.

Plusieurs journaux parus ce vendredi 26 Mai 2023 reviennent sur le sit-in prématuré de l’opposition sur le boulevard du 30 Juin, devant la CENI.

Radio okapi.net signe que autour de 13 heures ce jeudi 25 mai que la Police nationale congolaise (PNC) est parvenue à disperser les militants de l’opposion, après environ quatre de bras de fer. La PNC demandait aux leaders de l’opposition de constituer une délégation de dix personnes pour aller présenter leur mémorandum au siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), conformément à la note du vice-gouverneur de la ville de Kinshasa. Ce que rejetaient ces opposants, qui voulaient coûte que coûte faire leur sit in devant la CENI avec tous les manifestants.
La situation était tendue depuis ce matin sur le boulevard du 30 Juin au niveau du siège de l’Equity Bank BCDC entre les quatre leaders de l’opposition, poussés par leurs sympathisants, et la police anti-émeutes.
Par moment, il y a eu des scènes des échanges des pierres entre les manifestants et la police. Un pneu a même été brûlé, mais le feu a été aussitôt maîtrisé par la police. Et aucun coup de feu n’a été entendu.
Dans la foulée, la police a exfiltré Moïse Katumbi et Matata Ponyo, laissant sur place les deux autres leaders coorganisateurs et les manifestants.
Ce sit in est initié par quatre partis politiques de l’opposition notamment pour dénoncer un « processus électoral chaotique ».

Actualité.cd rajoute que Seth Kikuni, candidat annoncé à présidentielle prévue en décembre 2023, et président du parti politique  » Piste pour l’émergence » était aussi présent à quelques mètres du siège de la CENI aux côtés Matata Ponyo, Martin Fayulu, Moise Katumbi et Delly Sesanga où ces leader de l’opposition étaient bloqué par la police, afin de ne pas arriver devant la CENI pour manifester. L’opposition dénonce la composition de la CENI, qu’elle qualifie d’être à la solde de Félix Tshisekedi qui prépare une tricherie à l’élection de 2023.

La Prospérité rapporte qu’à partir de la Chine où il effectue en visite d’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo décline toutes ses responsabilités sur les conséquences de toutes les manifestations organisées à l’initiative de Moïse Katumbi Chapwe, Martin Fayulu, Matata Ponyo et Delly Sesanga, sous les couleurs de l’Opposition.
Selon lui, en effet, affirme le quotidien, ceux-là, c’est-à-dire, les quatre : « savent ce qu’ils cherchent ».
« Mais, quoi qu’il en soit, il y est encore jusqu’au 26 mai 2023 », commente le tabloïd.
Pendant ce temps, à Kinshasa les concernés étaient hier en sit-in devant le siège de la CENI, indique La Prospérité.

D’après elle, malgré le dispositif sécuritaire impressionnant et adapté à la mesure de tous les dangers et enjeux, ils ont été là jusqu’à ce qu’ils ont réalisé que l’accès leur était hermétiquement fermé, avant de rentrer vers leur QG de Faden House, à la Gombe, pour une séance d’évaluation.

Tard dans la soirée, dans un communiqué, le quatrin de l’opposition exige de manière concrète la démission de Gentiny Ngobila et en même temps rejette la balle à Félix Tshisekedi, quoiqu’aujourd’hui absent de Kinshasa, la capitale, explique ce journal.
Dans l’entendement de ces opposants, explique ce tabloïd, la brutalité policière couplée aux échauffourées résiderait dans le fait que l’autorité urbaine n’aurait pas pu autoriser d’autres marches que la leur aux mêmes heures et le même jour.

« Ils reviennent également sur leurs revendications principales articulées essentiellement autour du rejet du processus électoral, dans son format actuel, l’exigence de la recomposition de la CENI et de la Cour Constitutionnelle et, comme toujours, la révision de la Loi électorale », souligne le journal.

Africa News revient également sur les propos de Felix Tshisekedi contre le quatuor de l’opposition. Le journal précise que le Président de la République a tenu ses propos lors de ces échanges à Pekin, avec la communauté congolaise vivant en Chine.

Le Chef de l’Etat a accusé les opposants d’entretenir un agenda caché pour boycotter les élections et installer la désolation en créant des tensions et des confits au pays, rapporte ce trihebdomadaire.

Congo Nouveau note, lui également, que l’opposition n’a pas pu manifester devant la Commission électorale nationale indépendante ce jeudi 25 mai 2023. Le sit-in qu’elle avait convoqué pour dire non à des élections chaotiques a été interdit par l’Hôtel de ville au motif que le site désigné est une zone neutre interdite à toute manifestation.

Malgré ce refus, les manifestants ont quand même effectué le déplacement du boulevard du 30 juin qui, cependant, était verrouillé par un imposant dispositif policier depuis la nuit, fait savoir ce trihebdomadaire.

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