La revue de presse de ce vendredi est marquée par deux faits majeurs en République démocratique du Congo : des nominations stratégiques au sein des Forces armées et un congrès parlementaire pour la désignation d’un nouveau juge à la Cour constitutionnelle.
L’armée congolaise au cœur des changements
Une nouvelle ère s’ouvre pour les Forces armées de la RDC (FARDC). Le lieutenant général Jules Banza Mwilambwe prend les rênes de l’armée en tant que chef d’état-major général, succédant au général Christian Tshiwewe. Cette nomination a été officialisée par une ordonnance présidentielle diffusée jeudi soir sur les ondes de la Radio-Télévision nationale congolaise, rapporte Le Potentiel.
Christian Tshiwewe, désormais conseiller militaire du président de la République, le général major Christian Ndaywel cède la direction des renseignements militaires, ciblé par des plaintes en Belgique, précise Africa News. Ce dernier est affecté à la force terrestre, une réorganisation qui intrigue.
Auparavant adjoint de la maison militaire présidentielle en charge des opérations, Jules Banza est un vétéran de l’armée, ayant servi dans le 16ème Régiment blindé de la Garde républicaine sous le commandement d’Ilunga Kampete, rappelle Forum des As.
Selon l’Agence congolaise de presse (ACP), le nouveau chef d’état-major fait face à des défis colossaux : restaurer la sécurité dans l’est du pays en proie à l’agression rwandaise et renforcer la cohésion de l’armée pour mieux faire respecter l’autorité de l’État.
La Prospérité note également d’autres nominations clés, comme celle du général major Martin Malubuni à la maison militaire présidentielle ou du lieutenant général Itshiali Gonzandu Jacques à l’état-major général, en charge des opérations et du renseignement.
Congrès au sommet pour désigner un juge constitutionnel
Sur le plan institutionnel, l’Assemblée nationale et le Sénat tiennent ce vendredi un congrès au Palais du Peuple pour élire un nouveau juge à la Cour constitutionnelle, succédant à Wasenda N’songo, dont le mandat de neuf ans arrive à échéance, rapporte La Tempête des Tropiques.
Cette décision intervient à la suite d’une demande officielle du président de la Cour constitutionnelle, Dieudonné Kamuleta, qui a alerté les deux chambres sur la nécessité de combler cette vacance, détaille Le Quotidien.
Selon EcoNews, la désignation des juges de la Cour constitutionnelle est répartie entre trois institutions : le Président de la République, le Parlement et le Conseil supérieur de la magistrature. Ce congrès, tenu en plein début des vacances parlementaires, est crucial pour maintenir l’équilibre institutionnel et le bon fonctionnement de cette haute juridiction.
Glad NGANGA