La pluie qui s’est abattue sur la ville de Kinshasa, aux petites heures de la matinée de jeudi 14 novembre 2024, n’a pas empêché les membres de collectif « Sursaut national » de répondre à l’appel de leurs leaders. Selon LE QUOTIDIEN, ils ont effectué une marche pacifique contre toute tentative de changement de la Constitution, tel que préconisé par le Président de la République et relayé par quelques partis de l’Union Sacrée de la Nation.
Malheureusement, cette marche a été étouffée par la police, révèle LA PROSPÉRITÉ. Cette manifestation qui avait pour slogan »ne touche pas à ma Constitution », visait à exprimer le refus de l’opposition face aux intentions présumées du régime actuel de changer la constitution.
Ce mouvement de protestation, précise ACTUALITE.CD, s’inscrit dans une série d’actions planifiées par divers acteurs politiques, figures de la société civile et leaders de mouvements citoyens qui dénoncent fermement toute tentative de révision de la Constitution.
La Police, affirme AFRICANEWS, a fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants.
Ce qui fait dire au journal FORUM DES AS qu’à Kinshasa, la tension monte autour de la révision de la Constitution tant souhaitée par le président Félix-Antoine Tshisekedi. Cette mobilisation, souligne le tabloïd, s’inscrit dans une série d’actions planifiées par des leaders politiques et de la société civile déterminés à contrer toute tentative de modification constitutionnelle.
Alors qu’il mobilisait contre le changement de la constitution, Delly Sesanga, rapporte MEDIACONGO, a été arrêté au niveau de Kalamu par les forces de l’ordre.
Image insoutenable, déplore pour sa part, OURAGAN. Brutalement arrêté jeudi dans les rues de Kinshasa alors qu’il mobilisait la population contre le changement de la Constitution, l’opposant Delly Sesanga a été molesté tel un malfrat, interpellé avant d’être relâché. Mais, le leader Envol a passé quelques heures en détention, précise le tabloïd.
Pour ECONEWS, c’était un jeudi noir pour la démocratie congolaise. Sans désemparer, Delly Sesanga promet l’enfer au régime Tshisekedi : «Ce n’est que le début !» Le cri de guerre qu’il a lancé juste après sa relaxation.
L’arrestation de Delly Sesanga, a suscité selon FORUM DES AS, un tollé parmi les figures de l’opposition congolaise. Plusieurs leaders politiques ont exprimé leur indignation face à ce qu’ils perçoivent comme un durcissement de l’autoritarisme sous le régime de Félix Tshisekedi, dénonçant une criminalisation de la défense des acquis démocratiques du pays.
Le parti politique Envol, nous informe RADIOOKAPI.NET, a dénoncé l’interpellation « brutale » de son président national, Delly Sesanga, hier jeudi par la Police nationale congolaise; lors d’une activité de sensibilisation de la population contre la révision ou le changement de la constitution.
A travers un message sur son compte X, consulté par ACTU30.CD, Moïse Katumbi a dénoncé une dérive dictatoriale en RDC après l’interpellation de l’opposant Delly Sesanga qui manifestait contre le projet de révision de la constitution.
Dans la foulée, rapporte LE JOURNAL. le Cadre de concertation des forces politiques et sociales a « condamné vigoureusement cette répression », expliquant que cette arrestation de Delly Sesanga « consacre une violation flagrante de la liberté de manifester et sonne comme un recul démocratique aux antipodes de l’Etat de droit. »
Fort de cette dynamique de résistance, le collectif, indique INFOS27, prévoit de pour suivre son combat à travers une série de manifestations dans tout le pays, mais aussi au sein de la diaspora, avec l’objectif de préserver la liberté et d’assurer la continuité du processus démocratique en RDC.
Dans une déclaration alarmante publiée sur son compte X, consulté par PERFECTION243, Néhémie Mwilanya, ancien directeur de cabinet de Joseph Kabila, a exprimé sa profonde inquiétude concernant la situation politique actuelle de la RDC. Selon lui, le pays est désormais définitivement sous la loi martiale et la démocratie Congolaise, jadis en construction, est désormais en péril.
Pendant ce temps, rapporte OURAGAN à l’UDPS, on annonce une grande mobilisation ce samedi. A travers cette marche, le parti présidentiel affichera son soutien au changement de la constitution. La marche aura lieu sur l’ensemble du pays.
De son côté, CONGO NOUVEAU accuse Augustin Kabuya d’aligner une série de mensonges pour convaincre du changement de la constitution. Pour Augustin Kabuya, il n’y a pas de doute, cette fameuse constitution a prévu de céder les terres congolaises au Rwanda. Il fait référence à l’article 217 de la constitution. Une disposition reprise dans plusieurs constitutions africaines dont celles du Sénégal, Niger, Mali ou du Burkina Faso. C’est une incise des constituants africains pour renforcer l’unité africaine. Elle n’est aucunement liée à des terres à céder à qui que ce soit.
Pour sa part, LE MAXIMUM souligne que pour la première fois depuis la campagne électorale suivie des élections de décembre 2023, la majorité au pouvoir et l’opposition se font face dans une lutte politique dont l’issue sera décisive pour les deux parties. En ligne de mire, le changement ou la modification constitutionnelle, proposé par la majorité. L’opposition s’y oppose, naturellement, et se met en ordre de bataille … de rue.
La campagne électorale pour les élections législatives nationales et provinciales dans les circonscriptions de Masimanimba (Kwilu) et de Yakoma (Nord-Ubangi) a débuté hier jeudi. Selon un communiqué de la CENI, dont RADIOOKAPI.NET, s’est procuré une copie, cette campagne va se terminer le 13 décembre prochain, soit un jour avant le scrutin.
Etats généraux, la boude des magistrats, titre L’AVENIR. Selon les syndicats des magistrats, il ressort des statistiques établis à la suite de l’évaluation faite par le ministère de la justice et les partenaires techniques et financiers que les résolutions des états généraux de 2015 n’ont été exécutées qu’à hauteur de 0,8%. Un exercice similaire avait eu lieu en 2015, mais selon les syndicats et les autorités, moins de 1 % des 350 recommandations de réforme avaient été mises en œuvre.
Les passagers de l’avenue 24 novembre, victimes d’extorsion par certains éléments des FARDC aux encablures de la prison centrale de Makala. En effet, explique LA RÉFÉRENCE PLUS, ces hommes en uniforme militaire munis d’armes à feu troublent la quiétude de la population environnante qui emprunte ce tronçon pour déboucher au marché Selembao. Il vous suffit justement de longer le champ de ces femmes maraîchères dès l’arrêt Petit Pont pour avancer devant la prison centrale de Makala et tomber dans leur filet.
En société. Kinshasa toujours embouteillée, constate OURAGAN. Depuis l’adoption d’un nouveau schéma de circulation à sens unique, Kinshasa est submergée par des embouteillages monstres. Les voies de circulation sont constamment saturées et aggravent la situation dans les transports en commun. Le niveau d’encombrement dans la capitale a atteint son pic.
Circulation alternée à Kinshasa, le CNPR va réajuster ses mesures, révèle LE MAXIMUM. Alors que la ville de Kinshasa est confrontée à un sérieux problème de mobilité, en dépit des mesures prises en vue de lutter contre les embouteillages, caractérisées notamment par la circulation alternée et à sens unique à certaines heures de la journée, le président de la Commission nationale de prévention routière, Robert Matalatala se veut rassurant quant à une solution durable à ce problème.
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