La déclaration des Évêques membres de la Cenco fait la une des médias en République Démocratique du Congo.
La CENCO appelle à un large cadre national de concertations, titre à sa Une Forum des As qui rapporte que l’Episcopat invite les Congolais à une grande marche pacifique le 4 décembre prochain pour dire NON à l’insécurité dans le pays.
« Rester neutre face à l’injustice, c’est choisir le camp de l’oppresseur. Les endroits les plus sombres de l’enfer sont réservés aux indécis qui restent neutres», citation apocryphe, reprise par Dan Brown, ajoutant que «le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire ».
Faisant le diagnostic général de la situation actuelle du pays, la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), conclut : «l’heure est grave». «Notre nation est en danger ! Si nous n’y prenons garde, nous allons nous réveiller un matin avec un pays balkanisé d’une manière ou d’une autre. Le risque est grand que le pays soit éclaté», alerte l’épiscopat congolais, dans une déclaration sanctionnant son Assemblée extraordinaire, tenue du 7 au 9 novembre courant à son siège national à Kinshasa.
Relayant la même déclaration, radiokapo.net rajoute que La CENCO appelle à la mobilisation générale pour contrer la balkanisation du pays
Les évêques de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) appellent à la mobilisation générale pour faire échec à la balkanisation du pays.
Ils ont lancé cet appel à l’issue de leur Assemblée plénière extraordinaire tenue du 7 au 9 novembre à Kinshasa.
« Ne croisons pas les bras, en tant que peuple uni et debout, nous constituons une force. Restons vigilants et mobilisons-nous. Ne laissons pas balkaniser la RDC, mettons-nous tous debout pour sauvegarder l’intégrité territoriale de notre pays », ont déclaré ces prélats catholiques.
Ces princes de l’église estiment qu’en ce moment, les Congolais ont intérêt à renforcer leur cohésion pour faire face aux ennemis du pays qui, depuis juin dernier, occupent certaines localités du Nord-Kivu.
Le Potentiel souligne, de sa part que, Mus par leur mission prophétique, les évêques tirent la sonnette d’alarme sur le danger que court le pays et sur la responsabilité de tous les Congolais pour y faire face. Dressant l’état des lieux de la situation sécuritaire, ils notent que « depuis le 13 juin 2022, certaines localités, dans le Nord-Kivu, notamment Bunagana, Rutshuru et Kiwanja, sont de nouveau successivement occupées par les rebelles du M23 avec, selon les sources fiables, l’appui militaire du Rwanda, voire de l’Ouganda. En plus de pertes en vies humaines, dans les rangs des FARDC et des populations civiles, l’occupation de ces localités a entraîné le déplacement massif des populations ». En Ituri comme dans le Nord-Kivu, en dépit de l’état de siège et de plusieurs dispositions prises par les autorités pour sécuriser le pays, la CENCO constate que le nombre de morts ne fait qu’augmenter. A cette même occasion, ils appellent l’ensemble de la population congolaise, les chrétiens, la diaspora, bref, toutes tendances confondues, « à jeûner, à prier et à poser des actes de solidarité » envers plus de 200 000 déplacés qui ont abandonné leurs domiciles à Rutshuru et les environs pour se réfugier loin des exactions des forces négatives. Tous comme un seul homme, les évêques disent non à la balkanisation de la République démocratique du Congo, malgré les manigances des ennemis et jaloux de la République. Mais déjà, ils projettent une marche pacifique, le dimanche 4 décembre 2022, sur toute l’étendue du territoire national. Forum des As informé que tous les candidats magistrats retenus pour l’année 2023 après avoir satisfait au concours de recrutement du 09 octobre dernier seront identifiés à la faveur d’un contrôle physique. Ledit contrôle se déroulera selon certaines modalités concernant le lieu, la date et l’heure ; les documents à produire, l’identification physique. Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) a, pour cela, rendu public le lundi 07 novembre dernier un communiqué n°09/SPCSM/PM/2022.
Expulsion de la journaliste Sonia Roley, ouragan.cd signale que Fayulu s’alarme sur les arrestations et expulsions des journalistes en RDC: « La liberté de la presse est un principe fondamental de la démocratie », rappelle Martin Fayulu sur Twitter pour qui, les journalistes doivent exercer leur profession en toute liberté. Et au candidat malheureux aux élections de 2023 de poursuivre :« Le fait d’arrêter des journalistes en RDC, de les contraindre à se cacher et même de les expulser est alarmant. Je condamne ce comportement ».
Abordant le même sujet, politico.cd rapporte que , contrairement aux informations qui circulent comme une traînée de poudre sur les réseaux, le Ministère de Communication et Médias informe l’opinion que la journaliste française oeuvrant actuellement à l’Agence Reuters, Sonia Claude Sylvie Rolley a été reconduite dignement ce mardi 8 novembre, suivant la procédure en la matière, à la frontière à destination de la France (Paris) par un vol régulier d’Ethiopian Airlines.
Dans un communiqué de presse parvenu à politico.cd ce mercredi 9 novembre, le Ministère de la Communication et Médias a fait savoir que Sonia Rolley s’est retrouvée, dans son dossier, en conflit avec les textes légaux et règlementaires régissant la Police des Étrangers ; et donc en situation de séjour irrégulier en RDC. Le séjour du président de la CENI, Dénis Kadima, à Séoul en Corée du Sud, a aussi retenu l’attention des médias congolais. 7sur 7.cd soutient que le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima, s’est dit satisfait de la production des kits d’enrôlement et d’identification des électeurs.
C’était au terme d’une visite qu’il a effectuée, mardi dernier, au sein de l’entreprise Miru systems CO située dans la ville de Séoul, en Corée du Sud.
« (…) Maintenant nous sommes en plein dans la phase de production. Et le constat est qu’il y a une très grande production qui s’effectue, en terme des milliers de machines avec tout ce qui a comme équipements connexes. Ce qui, à l’évidence, nous rassure que nous aurons le début des inscriptions des électeurs dès le mois prochain, du moins pour la zone opérationnelle 1 comprise entre la ville de Kinshasa, le Kongo Central, l’ancienne province du Bandundu ainsi que l’ex-Équateur, hormis la Mongala », a déclaré le numéro un de la Centrale électorale. Et à ACP d’insister que dix mille kits d’enrôlement de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) entreposés dans un aéroport militaire à Séoul en Corée du Sud, seront bientôt acheminés en RDC où ils serviront aux opérations électorales dont l’identification des électeurs.
« Le président Denis Kadima supervise personnellement les opérations d’embarquement à Séoul de dix mille kits d’enrôlement des électeurs sur les 29.700 prévus pour l’ensemble du pays », a déclaré à l’ACP un haut fonctionnaire de la Ceni qui a requis l’anonymat. A en croire cette source, les élections en République démocratique du Congo se précisent avec l’acheminement de ces machines essentielles à l’organisation des élections.