Revue du vendredi 10 Mars.

Plusieurs journaux parus ce vendredi à Kinshasa reviennent sur la demande de la délégation du conseil de sécurité à Kinshasa aux groupes armés de cesser leurs activités et de se participer au processus politique.

Radio okapi.net signe que la délégation du Conseil de sécurité de l’ONU, qui a entamé sa visite jeudi 9 mars en RDC, demande aux groupes armés de cesser leurs activités et de participer au processus politique. Les co-présidents de cette délégation, Nicolas de la Rivière, représentant permanent de la France au Conseil de sécurité et Michel Xavier Diang, celui du Gabon, ont exprimé cette position lors de leur arrivée à Kinshasa.
« Le Conseil est venu ici en RDC pour adresser un message assez clair : ‘Nous sommes à vos côtés, nous sommes là pour vous aider. Nous sommes là pour voir ce que la MONUSCO peut faire. Nous allons faire le point sur les initiatives régionales et sur la situation dans l’est’ », a déclaré Nicolas de la Rivière ; avant de s’adresser spécifiquement aux groupes armés :
« Il est important d’agir, il est important que les groupes armés cessent leurs activités, que tous participent au processus politique. Que les groupes armés étrangers se retirent et que les groupes armés soutenus par l’étranger se retirent aussi et que la paix revienne enfin en RDC »

Dans la crise sécuritaire qui écume la partie Est de la République démocratique du Congo, la diplomatie montre, chaque jour qui presse, ses limites. Ainsi, pour la énième fois, les « terroristes» du M23 ont foulé aux pieds le cessez-le-feu convenu à Luanda, sous les regards du président Joao Lourenço, narguant toute la communauté internationale. Le M23 et son parrain, le Rwanda, ne sont pas prêts à s’inscrire dans la logique. Seules les sanctions pourront les dissuader», renseigne EcoNews.

La Tempête des Tropiques précise pour sa part qu’il s’agit d’une mission d’évaluation de la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo et de la mise en œuvre du mandat de la MONUSCO conformément à la Résolution 2666 (2022) du Conseil de Sécurité.

A propos de cette guerre de l’Est de la RDC, il y a « préavis zéro », titre Congo Nouveau. Le tabloïd publie l’intégralité de la lettre adressée par C h r i s t o p h e Beyeye aux généraux de l’ex-Zaïre, le 15 juin 1995, estimant qu’elle est toujours d’actualité au regard de la situation actuelle.

« Qui veut la paix prépare la guerre », insiste le document.

Tout en appelant la France à maintenir la pression pour le cessez-le-feu Agression de la RDC : Kinshasa s’en tient au schéma de Nairobi et Luanda, note pour sa part Le Potentiel.
« Il est clair que Kinshasa continue à croire en cette nouvelle initiative de paix en prenant surtout en compte les propos du président français lors de son séjour dans la capitale congolaise. Emmanuel Macron était on ne peut plus clair : ‘ceux qui s’opposeraient au processus actuel s’exposeraient à des sanctions’», rappelle le quotidien.

Sur le même chapitre sécuritaire, Actualité.cd indique que les formations politiques ECIDé (Engagement pour la citoyenneté et le développement) de Martin Fayulu, LGD (Leadership pour la gouvernance et le développement) de Matata Ponyo et Ensemble pour la République de Moïse Katumbi vont bel et bien marcher ce samedi 11 mars 2023 à Kinshasa, en vue de dénoncer l’agression rwandaise et apporter leur solidarité aux FARDC et victimes de la guerre du Rwanda via le M23 au Nord-Kivu.
Dans une correspondance adressée aux secrétaires généraux de ces formations politiques de l’opposition,le gouverneur de Kinshasa leur demande de considérer le stade Tata Raphaël comme leur point de chute alors que les organisateurs avaient opté pour le stade Cardinal Malula, dans la commune de Kinshasa pour clôturer leur manifestation.

7sur7.cd rajoute pour sa part que dans une correspondance adressée aux secrétaires généraux de ces formations politiques, le chef de l’exécutif national leur demande de considérer le stade Tata Raphaël comme leur point de chute.
« À ce propos, tout en prenant acte de votre requête, je vous demande de considérer le stade Tata Raphaël comme point de chute de votre organisation et ce, pour des raisons sécuritaires », lit-on dans cette correspondance.
Par ailleurs, Gentiny Ngobila prie le commissaire provincial de la Police nationale congolaise (PNC) et les bourgmestres des communes concernées de prendre toutes les dispositions sécuritaires habituelles.

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